Peut-on vraiment communiquer par la pensée grâce aux puces cérébrales de Neuralink? C’est ce que promet Elon Musk, dont l’entreprise vient d’implanter une seconde puce chez un patient. Qui est ce mystérieux bénéficiaire ? Pourquoi les détails de l’opération sont-ils gardés si secrets ?
Selon Musk, 400 des 1 024 électrodes implantées chez ce second patient fonctionnent. Comment cette technologie peut-elle vraiment changer la vie des patients souffrant de lésions de la moelle épinière ? Et que signifie exactement « beaucoup de signaux, beaucoup d’électrodes » en termes d’efficacité et de fiabilité ?
La puce permettrait aux patients de jouer à des jeux vidéo, d’utiliser Internet et de contrôler des appareils électroniques par la seule pensée. Mais ces progrès sont-ils vraiment aussi révolutionnaires qu’ils en ont l’air ? Quel est le véritable impact sur le quotidien des patients, comme l’a montré la démonstration avec Nolan Arbaugh?
Musk dit s’attendre à implanter encore huit puces Neuralink d’ici fin 2024.
Nolan Arbaugh, le premier patient d’essai, a décrit la chirurgie comme « très facile ». Mais à quel coût ? Quels sont les risques associés à de telles interventions ? Si les électrodes se sont rétractées de son cerveau, qu’est-ce qui garantit la sécurité et la stabilité des futures implantations?
Neuralink a-t-elle vraiment tiré des leçons suffisantes des essais précédents sur les animaux, qui ont suscité des enquêtes fédérales? Peut-on vraiment parler de progrès sans une transparence totale dans les pratiques de test et les résultats obtenus? Malgré tout, la société affirme avoir plus de 1 000 volontaires pour ce second essai. Comment cela est-il possible face aux nombreux obstacles techniques et éthiques?
Elon Musk prédit le succès de huit nouvelles implantations d’ici à la fin 2024. Pouvons-nous vraiment croire en cette vision futuriste alors que tant de questions demeurent sans réponse ?
Source : Engadget
