Saviez-vous que la vie est comme un jeu de poker ? Si vous ne savez pas bluffer, votre pile de jetons pourrait vite s’évaporer ! Cette fois-ci, le FBI a su jouer ses cartes de façon magistrale. L’agence a récemment frappé un grand coup en saisissant les serveurs d’un gang de ransomware et d’extorsion connu sous le nom de Radar, alias Dispossessor.
Lundi dernier, le site web de Radar arborait un message clair et net de la part des forces de l’ordre : « Ce site web a été saisi ». Imaginez la tête des membres du gang en découvrant la nouvelle ! Cette victoire rare pour le FBI vient après une série d’efforts pour enrayer la montée en puissance du ransomware, un fléau moderne qui leur a donné du fil à retordre.
Selon un communiqué du bureau de Cleveland de l’agence, les fédéraux ont réussi à capturer les domaines et serveurs du gang, localisés au Royaume-Uni et en Allemagne. Depuis sa création en août 2023, Radar/Dispossessor aurait fait au moins 43 victimes parmi les entreprises. C’est ce qu’on appelle un CV bien noirci !
Les hackers du gang Radar se sont fait griller par le FBI en pleine action.
Le chef du gang, nommé « Brain » (oui, comme le méchant des dessins animés), avait une méthode bien rodée pour s’enrichir. Il exploitait les failles de sécurité des systèmes de ses victimes, dérobait des montagnes de données, puis chiffrait celles-ci afin de les rendre inaccessibles. Pas mal pour un cerveau criminel, non ? Ensuite, le modus operandi classique : réclamer une rançon en échange du déchiffrement et enfoncer le clou en menaçant de publier les données volées si la rançon n’était pas payée. Ce genre de stratagème est communément appelé « double extorsion ».
Mais cette fois-ci, c’est le FBI qui a eu le dernier mot. Une opération internationale coordonnée a réussi à mettre un terme aux agissements du groupe Radar/Dispossessor. Espérons que cette capture en inspirera d’autres dans la lutte mondiale contre le ransomware.
Voilà une cyber-aventure désamorçée avec panache ! Reste à voir si d’autres gangs oseront se frotter aux fédéraux. En attendant, disons que le cerveau de cette opération, Brain, n’aura plus besoin d’ordinateur… juste d’un bon avocat !
Source : Techcrunch
