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Credits image : Jeswin Thomas / Unsplash

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Stoke Space met les pieds sur Terre!

“Dans l’espace, personne ne vous entend crier… sauf si vous êtes une fusée réutilisable qui fait un retour triomphal!” Voilà qui résume bien l’ambition folle de Stoke Space, une jeune pousse américaine déterminée à révolutionner les lancements spatiaux.

Il y a tout juste un an, Stoke a reçu un coup de pouce colossal lorsque la Space Force des États-Unis lui a attribué un terrain de lancement précieux au seins du Cap Canaveral. Objectif : redévelopper le Launch Complex 14, connu pour la mission historique de John Glenn, en vue d’un premier lancement dès 2025.

Le futur se dessine autour de Nova, une fusée à deux étages conçue pour revenir sur Terre en entier. À part SpaceX et son Starship, personne d’autre n’ose encore clamer vouloir toute recycler. Pour Stoke, cette prouesse technique permettrait des exploits inédits comme ramener du matériel de l’orbite ou réduire drastiquement les coûts de lancement.

Mais attention, Rome ne s’est pas construite en un jour… ni même une fusée réutilisable.

Avant de savourer ces retombées, la Space Force doit achever son “évaluation environnementale” sur le projet de Stoke. Un rite de passage obligatoire et souvent long pour s’assurer que Mère Nature ne paiera pas les pots cassés. Et surprise, la première évaluation ne prévoit aucune opération réutilisable, seulement des missions avec une fusée entièrement consommable.

Maintenant que Stoke a les autorisations en poche, l’objectif pour l’année prochaine est de compter deux lancements, avec une cadence de dix missions annuelles par la suite. Une personne proche du dossier a révélé que la compagnie ne repensera pas à la réutilisabilité avant d’avoir prouvé qu’elle pouvait déployer régulièrement des charges utiles.

Vous pensez que c’est un recul ? Que nenni ! Rappelez-vous que SpaceX aussi a pris son temps. La première version réutilisable de Falcon 9 a attendu cinq ans avant de montrer le bout de son nez. On est ici sur la même longue route galactique, sans pour autant deviner la date exacte.

Tandis que la date des vols réutilisables est encore floue, Stoke ne chôme pas pour autant dans son QG de Washington. Son CEO, Andy Lapsa, a expliqué qu’ils ont commencé par la seconde étape de Nova parce qu’aucun manuel ne dicte comment la réutiliser. Vu les détails complexes, ils devaient comprendre une étape avant de se lancer sur la suivante, un vrai casse-tête technique prévu de longue date.

Une fois la technologie réutilisable au point, retour à la case “évaluation environnementale complémentaire”, bravo balade en montagne. Ce processus pourrait bien prendre six mois ou plus. Et dès que Stoke atteindra l’orbite, fini les vacances, retour direct au boulot pour se concentrer sur comment revenir sur Terre.

Faites confiance à l’ambition stellaire de Stoke : ils sont prêts à passer à la vitesse lumière dès qu’ils auront franchi chaque étape, un peu comme assembler une fusée… une pièce à la fois !

Source : Techcrunch

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