Vous avez peut-être remarqué des mèmes viraux mettant en scène le rappeur Lil Yachty, mais savez-vous qui les a créés? Derrière ces vidéos amusantes, un nom émerge : Viggle AI. Alors, quelle est l’origine de ces contenus engageants?
Viggle AI, startup canadienne, a développé un modèle vidéo 3D baptisé JST-1. Selon son PDG, Hang Chu, ce modèle possède une compréhension unique de la physique, permettant de réaliser des animations réalistes. Mais en quoi Viggle se démarque-t-elle des autres modèles IA vidéo? Est-ce cette « compréhension de la physique » qui fait la différence?
Dans une interview, Chu explique que leur modèle est conçu pour créer des mouvements réalistes que d’autres modèles, basés principalement sur des pixels, ne peuvent pas reproduire. Comment réalisent-ils ces animations impressionnantes? Il suffit de télécharger la vidéo originale et une image du personnage à animer. Est-ce aussi simple que cela paraît?
Les modèles de Viggle permettent aux utilisateurs de spécifier les mouvements des personnages, établissant une nouvelle norme en animation vidéo IA.
Bien sûr, les mèmes ne représentent qu’une fraction des utilisateurs de Viggle. Des créatifs tels que des cinéastes, des animateurs et des designers de jeux vidéo adoptent également ce modèle pour donner vie à leurs idées. Pourtant, ces vidéos ne sont pas parfaites – elles présentent des visages sans expression et des mouvements tremblants. Quelle est alors la réelle valeur ajoutée de Viggle pour ces professionnels?
Actuellement, Viggle propose une version gratuite limitée de son modèle IA sur Discord et son web app, avec une offre d’abonnement à 9,99 $ pour une capacité accrue. Pour attirer encore plus d’utilisateurs, la société a récemment levé 19 millions de dollars. Quels sont les objectifs de cette levée de fonds? Viggle veut accélérer son développement produit, élargir son équipe et négocier des licences avec des studios de cinéma et de jeux vidéo.
Mais cette montée en puissance suscite des questions sur l’utilisation des données de formation. Viggle utilise-t-elle des vidéos YouTube à cette fin? Malgré une déclaration initiale de Chu affirmant leur usage, un retour en arrière de l’entreprise a tenté de clarifier que les détails de leurs données de formation ne peuvent être partagés. Comment ce flou alimente-t-il la controverse autour de l’utilisation des contenus YouTube?
Cette zone grise n’est pas unique à Viggle. Plusieurs autres grands noms de la tech, tels qu’OpenAI, Nvidia et Apple, ont été signalés pour utiliser des transcriptions ou des extraits de vidéos YouTube pour entraîner leurs modèles IA. Est-il possible de réguler cette pratique tant qu’elle reste aussi répandue et silencieuse?
Finalement, ces pratiques soulèvent une question cruciale : comment l’industrie prévoit-elle de naviguer cette zone grise tout en maintenant des relations transparentes avec les plateformes comme YouTube?
Source : Techcrunch
