Que se passe-t-il vraiment dans le domaine de l’impression 3D métallique? Mardi dernier, Markforged a annoncé une nouvelle capacité pour sa machine FX10 : imprimer des objets en métal grâce à son nouveau FX10 Metal Kit. Mais qu’est-ce que cela signifie pour l’industrie de la fabrication additive?
Comment une entreprise peut-elle passer de l’impression de composites à celle de métaux comme l’acier inoxydable en si peu de temps? À la fin de l’année dernière, Markforged avait déjà impressionné le marché avec sa capacité à imprimer des matériaux composites, notamment des fibres de carbone et du nylon renforcé de fibres de carbone. Ces matériaux sont supposément aussi solides que l’aluminium 6061-T6, une déclaration ambitieuse. Mais est-ce que l’ajout du métal change vraiment la donne?
D’après le PDG Shai Terem, la plateforme FX10 a été conçue pour être modulaire, permettant ainsi des innovations et des mises à jour sans que les clients aient à acheter une nouvelle machine tous les ans. Quelle est la vision de Markforged pour l’avenir des chaînes de production industrielles grâce à cette technologie? La résilience est un mot clé ici; Markforged souhaite renforcer la résilience de la fabrication en permettant la production industrielle à la demande. Mais est-ce suffisant pour capturer le marché?
« La nouvelle Metad Kit est prête à offrir une valeur en constante augmentation sur les lignes de production pour les années à venir. »
Pourquoi le secteur de l’impression 3D métallique est-il en pleine mutation? Un exemple frappant est l’acquisition de Desktop Metal par Nano Dimension, marquant un tournant après que Desktop Metal ait réduit son personnel de 12% il y a deux ans. Markforged, de son côté, a également eu son lot de défis. En avril, la société a été condamnée à payer 17,34 millions de dollars après une plainte pour violation de brevet déposée par Continuous Composites. Quelle sera l’impact de ce verdict sur l’entreprise?
Face à ce genre de turbulences, comment Markforged maintient-elle sa stabilité et son optimisme? Certes, elle a encore un solide bilan financier et des contrôles de coûts efficaces. Récemment, Terem a révélé des plans pour réduire les dépenses opérationnelles annuelles de l’entreprise de plus de 70 millions de dollars, ce qui montre une volonté claire de consolider sa position sur le marché malgré les défis.
Enfin, où et quand les consommateurs pourront-ils voir le nouveau Metal Kit en action? Il sera dévoilé au Chicago Manufacturing Technology Show le mois prochain, où l’on pourra voir des impressions en composites renforcés de fibres continues et en métal. Quelle sera la réaction du public et des autres acteurs du secteur face à cette nouvelle avancée technologique?
Source : Techcrunch
