Peut-on imaginer que notre téléphone puisse diagnostiquer une maladie comme un médecin? Google semble y croire fermement.
Comment? D’après Bloomberg, Google a formé son modèle d’IA avec 300 millions de fragments audio comprenant des toux, des reniflements et des respirations laborieuses, pour identifier, par exemple, une personne souffrant de tuberculose. Mais est-ce suffisant?
Maintenant, Google s’est associé avec une entreprise indienne – Salcit Technologies, une startup spécialisée dans les soins respiratoires assistés par l’IA — pour intégrer cette technologie dans les smartphones. Cette avancée pourrait-elle vraiment aider les populations à haut risque dans des régions avec un accès limité aux soins de santé?
Ce n’est pas la première tentative de Google pour digitaliser nos sens humains. Son fonds d’investissement a déjà soutenu au moins une startup qui essaye d’utiliser l’IA pour détecter des maladies, littéralement en les « flairant ». Jusqu’où Google ira-t-il dans cette quête de santé technologique?
Google et ses partenaires misent sur l’IA pour démocratiser l’accès aux diagnostics de santé.
Cette collaboration soulève des questions essentielles sur la confidentialité des données. Les utilisateurs seront-ils prêts à laisser leurs smartphones écouter leurs symptômes potentiels? L’efficacité de cette technologie sera-t-elle à la hauteur des attentes ou sommes-nous face à un énième gadget high-tech?
Il faudra surveiller de près les essais cliniques et les avis des experts médicaux sur cette technologie. Google pourrait-il révolutionner le diagnostic médical ou est-ce simplement une innovation parmi tant d’autres qui pourrait ne pas tenir ses promesses?
Alors, chers lecteurs, êtes-vous prêts à confier votre santé à votre smartphone?
Source : Techcrunch