« Les impôts, c’est comme l’amour, il faut en donner un peu pour en recevoir beaucoup. » disait Alphonse Allais. Dans le monde des startups, cette maxime prend tout son sens, surtout quand il s’agit de la fameuse taxe sur les ventes.
Il était une fois, pas si lointaine, où les entreprises de commerce en ligne et les SaaS pouvaient éviter de payer des taxes de vente dans les États où elles n’avaient pas de présence physique. Oui, c’était l’âge d’or sans TVA, mais cet Eldorado fiscal a pris fin en 2018 lorsqu’un certain Dakota du Sud a traîné Wayfair devant les tribunaux. Spoiler alert: le Dakota a gagné et la fête s’est arrêtée là.
Depuis cette fameuse décision, les boutiques en ligne et les startups SaaS doivent désormais collecter les taxes de vente de leurs clients dans chaque coin et recoin où elles vendent leurs produits, ce qui est aussi compliqué que de trouver du bon vin à un prix raisonnable à Paris. Les lois fiscales varient tellement qu’on se croirait dans un labyrinthe de fromage suisse.
Zamp automatise vos tracas fiscaux pour que vous puissiez vous concentrer sur ce qui compte vraiment
C’est là qu’intervient Rohit Bhadange, notre chevalier en armure brillante de venture capital et private equity. Voyant la douleur que cette complexité fiscale infligeait aux entreprises, il a lancé Zamp il y a 18 mois. Une sorte de Robin des Bois moderne, mais pour la fiscalité. Zamp, avec son logiciel qui calcule et déclare automatiquement les taxes de vente, a rapidement séduit pas moins de 400 entreprises clients.
Le jeudi dernier, Zamp a annoncé une levée de fonds série A de 10 millions de dollars menée par Valor Equity Partners, avec des participations de la célèbre Venus Williams, Day One Ventures, et d’autres investisseurs. Oui, même les stars du tennis se lancent dans la fiscalité maintenant.
Mais ce n’est pas tout! Zamp a mis les voiles pour fournir des services aux cabinets comptables qui luttent contre une pénurie de talents. Des noms prestigieux comme Baker Tilly et Withum font déjà partie de leur portefeuille. Et comme le dit Bhadange, « Il y a cette tempête parfaite: l’augmentation de l’application des lois fiscales, la nécessité croissante de conformité, et de moins en moins de comptables. »
Pour répondre à cette demande, Zamp a lancé un nouveau produit, le Z-tax. L’idée est simple : permettre aux comptables de se concentrer sur des services de conseil à plus forte valeur ajoutée pendant que Zamp gère la paperasseries fiscales en arrière-plan.
Zamp n’est cependant pas seul dans cette quête. Son principal rival, Anrok, soutenu par Khosla Ventures et Sequoia, joue aussi le jeu de l’automatisation fiscale depuis quatre ans. Mais s’il y a bien une chose certaine, c’est que le marché a de la place pour plusieurs joueurs.
Entre taxes, startups, et étoiles du tennis, il semble que ce soit toujours le bon moment pour automatiser vos tracas fiscaux. Après tout, dans l’univers de la fiscalité, mieux vaut Zamp que jamais!
Source : Techcrunch