a dog sitting in the passenger seat of a car

Credits image : Dendy Darma Satyazi / Unsplash

Intelligence ArtificielleRéseaux sociauxSociétéTechnologie
0

Une « X »périence dans un chaos numérique

« Si l’ironie pouvait être mesurée en octets, l’histoire de X et des régulateurs européens ferait exploser les serveurs. »

Elon Musk est décidément un maestro de la controverse. Il semble qu’un nouvel épisode s’ajoute chaque semaine à sa saga technologique. Cette fois-ci, c’est l’Irlande qui a mis son grain de sel dans l’empire de X, anciennement connu sous le nom de Twitter. Le régulateur irlandais de la protection des données (DPC) a abandonné ses poursuites judiciaires contre X concernant l’utilisation des données des utilisateurs européens pour entraîner le chatbot Grok AI. Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg.

La DPC, cependant, n’a pas baissé la garde et a confirmé avoir reçu plusieurs plaintes sous le Règlement général sur la protection des données (RGPD). Le régulateur compte examiner attentivement ces plaintes pour déterminer si X a enfreint les règles, et si tel est le cas, envisager des sanctions appropriées. Bref, ce n’est pas encore les vacances pour Musk et son équipe.

En août, X avait déjà accepté de suspendre l’entraînement de Grok avec les données des Européens, un engagement devenu permanent début septembre. Bien que cette décision ordonne la suppression des données collectées entre le 7 mai 2024 et le 1er août 2024, aucune obligation n’existe pour supprimer les modèles d’IA déjà formés avec ces données. La subtilité est là : X peut continuer à utiliser ces modèles, ce qui fait grincer des dents plus d’un régulateur.

La loi est claire, mais les chemins pour la contourner sont pavés de pixels et de jokers.

Pour l’instant, X n’a subi aucune sanction pour avoir utilisé les données personnelles des Européens sans leur consentement. Pourtant, les amendes sous le RGPD peuvent atteindre 4 % du chiffre d’affaires mondial annuel, un pourcentage qui pourrait faire très mal à X, surtout dans une période de chute libre des revenus.

Le régulateur irlandais pourrait également exiger des modifications opérationnelles, mais les plaintes peuvent prendre des années à être enquêtées et appliquées. En attendant, Grok continue de trotter librement avec des modèles formés sur des données obtenues sans consentement.

Pour certains, cela semble un jeu d’enfant pour X : se servir discrètement des données, former ses IA, et quand les régulateurs s’éveillent, supprimer les données mais conserver les modèles. Grok et rochette !

Interrogé sur cette possibilité de contournement, la DPC a expliqué que son action en justice visait à répondre à des « préoccupations importantes » concernant les droits fondamentaux des utilisateurs. Néanmoins, aucune explication n’a été fournie sur les risques liés à l’utilisation des informations déjà embarquées dans Grok.

Les outils d’IA générative comme Grok peuvent produire des informations erronées, et avec la touche « anti-woke » de Musk, les risques augmentent. La régulation reste floue car ces technologies sont encore très nouvelles et les régulateurs européens doivent encore comprendre comment appliquer le RGPD à de telles innovations.

En tout cas, avec des plaintes qui s’empilent, les autorités de protection des données n’auront d’autre choix que de s’attaquer à cette épineuse question de plus près. Pour X, chaque plainte est comme un modèle d’IA : elle doit être formée, testée et… parfois supprimée.

Earlier this week, the EU’s lead privacy regulator ended its court proceeding related to how X processed user data to train its Grok AI chatbot, but the saga isn’t over yet for the Elon Musk-owned social media platform formerly known as Twitter…

Une « X »périence dans un chaos numérique

AI saga

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.