« Qui ne se régularise pas, se pénalise ! » Voici une aventure rocambolesque où Carta et Pulley se retrouvent dans l’œil du cyclone administratif. En 2022, Carta, géant des services financiers, perd sa licence en Illinois par manque de paiement de la taxe de franchise. Rebelote en 2024 pour Pulley dans l’état de Washington. Ça vous chatouille ? Allez, on vous raconte tout.
Carta, tout comme Pulley, s’est fait taper sur les doigts pour avoir loupé l’heure. Amanda Taggart, porte-parole de Carta, explique que l’entreprise a juste raté le coche pour déposer son rapport annuel. Yin Wu, PDG de Pulley, confie que son entreprise est en train de régler la situation, espérant récupérer sa licence très bientôt. Mais attention, ces deux startups ne sont pas les seules à emboutir cette épine cornélienne qu’est la conformité des règles d’État.
Quand une startup emploie dans un état, rachète une entreprise ou signe des clients, elle doit se mettre au diapason des réglementations locales. Les avocats comme Andrea Schulz nous rappellent que ne pas le faire, c’est s’exposer à des amendes salées et d’autres désagréments. Toutefois, chaque état a ses propres exigences, et c’est souvent le dernier de leurs soucis pour les fondateurs de startups, trop accaparés par leurs clients et leurs innovations pétillantes.
Parce qu’on le veuille ou non, la conformité étatique pour les startups, c’est un peu comme le ménage de printemps.
Et quand une boite se fait épingler, c’est souvent au pire moment : lors d’une acquisition, d’une IPO ou d’un audit. Ginger Mutoza de 8×8 en sait quelque chose : s’occuper des démêlées administratives d’une entreprise rachetée est un sacré sac de nœuds ! Régulariser ces erreurs peut coûter bonbon et se transformer en véritable cauchemar logistique.
La conformité aux niveaux des états est une véritable mission impossible pour les startups. L’administratif se transforme souvent en casse-tête kafkaïen avec des formats et des informations disparates d’un état à l’autre. Robert Holdheim de Traact nous confie que c’est un cauchemar administratif qu’aucun de leurs clients n’a jamais surmonté sans aide.
Les startups qui négligent ces procédures peuvent s’en mordre les doigts. Des amendes peuvent intervenir plus tard, lors d’un rachat ou pire, faire capoter une acquisition. Ne pas être une entité légale reconnue peut suspendre toutes les protections légales, y compris le droit de se défendre en justice dans un état donné.
Il semble donc crucial que les fondateurs incluent ces règlements dans leurs plans dès le départ, soit par des logiciels, soit par des experts juridiques. Parce qu’après tout, on dit bien : « Le diable est dans les détails ».
Clairement, ces entrepreneurs jouent au football administratif sans planifier. À chaque coup de pied, une nouvelle règle apparaît, et gare aux pénalités ! Ainsi, amis fondateurs, en matière de conformité, mieux vaut prévenir que courir après la balle.
Source : Techcrunch