« Pourquoi les robots ne dansent-ils pas mieux que nous ? Parce qu’ils ont du mal à trouver leur rythme ! » Eh bien, il semble que les chercheurs de l’ETH Zürich et de l’Institut Max Planck pour les systèmes intelligents aient trouvé comment faire danser leurs robots ! En 2022, ils avaient déjà enseigné à ANYmal, un robot quadrupède, l’art de la randonnée en montagne sans trébucher. Aujourd’hui, ils vont encore plus loin en explorant de nouvelles façons de traverser des terrains accidentés.
Les muscles artificiels utilisés par ces chercheurs sont propulsés par un système hybride électro-hydraulique. Élégant, n’est-ce pas ? Ces jambes robots peuvent s’adapter automatiquement aux surfaces, se déplacer plus vite et sauter plus haut que leurs homologues électriques classiques, et tout cela sans avoir besoin de capteurs ou de contrôles supplémentaires.
Le plus impressionnant, c’est que les actionneurs des jambes sont étonnamment simples. Imaginez des sacs en plastique remplis d’huile, semblables à ceux qu’on utilise pour faire des glaçons. Ajoutez quelques électrodes, et vous obtenez un actionneur. Cela ressemble presque à un projet de science de niveau collégial, non ?
Et si on voltait vers un avenir robotique plus agile ?
« Dès que nous appliquons une tension aux électrodes, elles sont attirées l’une vers l’autre en raison de l’électricité statique », explique Thomas Buchner, étudiant diplômé. « C’est un peu comme lorsqu’on frotte un ballon contre sa tête et que ses cheveux collent au ballon. » Pratique, non ? Ces sacs se dilatent ou se contractent en fonction de la tension appliquée, sans générer beaucoup de chaleur.
Alors, comment ces actionneurs aident-ils nos amis robots ? Ils les aident à traverser des terrains accidentés et à sauter bien haut. Mais attention, ce n’est pas encore la panacée ! Pour une utilisation réelle, il reste encore pas mal de travail à faire.
« Par rapport aux robots marcheurs avec des moteurs électriques, notre système est toujours limité. La jambe est actuellement attachée à une tige, saute en cercles et ne peut pas encore se déplacer librement », explique Christoph Keplinger, professeur à l’Institut Max Planck. Mais ne désespérez pas ! Avec un peu de travail, cette technologie pourrait un jour alimenter des robots de sauvetage quadrupèdes ou humanoïdes.
En somme, nos amis robots ne sont pas encore prêts à nous sauver des situations périlleuses. Mais, avec un peu plus de recherche et développement, ils pourraient bien un jour sauter à notre secours. Et ne soyons pas trop sévères avec eux : après tout, qui a dit que c’était facile de sauter de joie quand on est un robot ?
Source : Techcrunch