« Les petites entreprises sont comme les étoiles : on en voit certaines briller, mais il y en a des millions cachées dans l’obscurité. » Aujourd’hui, nous allons plonger dans le monde fascinant d’OffDeal, la startup qui entend bien éclairer ces petites étoiles de l’économie américaine!
Le problème est bien connu : les petits entrepreneurs, malgré leur importance indéniable pour le PIB américain et l’emploi, peinent à vendre leurs sociétés. Les options? Passer par des courtiers locaux, léguer l’entreprise aux enfants, ou simplement fermer boutique. Quant aux banques d’investissement prestigieuses comme Goldman Sachs, elles préfèrent se concentrer sur les grosses acquisitions, laissant les affaires de moins de 25 millions voler de leurs propres ailes.
C’est là qu’Ori Eldarov, ex-banquier d’affaires, et Alston Lin, ancien ingénieur de Meta, entrent en scène avec leur bébé, OffDeal. Ce dernier, tiré tout droit des laboratoires d’Y Combinator, automate intelligemment les services financiers traditionnels pour rendre les M&A (fusions et acquisitions) accessibles aux petites entreprises. Leur logiciel permet de trouver des acheteurs potentiels et de créer des présentations alléchantes pour convaincre ces derniers. L’une des innovations majeures? Le client ne voit jamais l’outil AI, mais échange toujours avec un conseiller humain, rendu plus efficace grâce à la tech.
Un mélange parfait d’intelligence artificielle et d’interactions humaines peut transformer le jeu pour les petites entreprises.
La machine magique d’OffDeal fonctionne de façon simple : un site web d’entreprise, quelques informations comme le chiffre d’affaires et le nombre d’employés, et hop! L’AI se met au travail, scrutant le site, les produits et les services pour proposer une liste de 150 acheteurs potentiels, avec leurs antécédents d’acquisition et les coordonnées des contacts pertinents. Même chose pour les acheteurs qui cherchent des acquisitions : la base de données d’OffDeal couvre 2 millions de petites entreprises américaines prêtes à trouver une sortie de secours.
Pour l’instant, OffDeal a réussi à décrocher des contrats avec neuf acheteurs institutionnels, et 250 autres attendent leur tour sagement sur la liste d’attente. Pas mal pour une startup sortie de l’œuf! Mais attention, le duo ne se repose pas sur ses lauriers. Le défi? Éradiquer les hallucinations de l’IA, une bizarrerie bien connue du secteur, en utilisant les dernières avancées des modèles GPT-4 d’OpenAI. Voilà pourquoi l’intelligence artificielle demeure encore le copilote, et non le capitaine.
Dernier point, et non des moindres, OffDeal prend entre 5% et 10% de la valeur de la transaction, reflétant les prix des banques d’investissement traditionnelles. La différence majeure? La vitesse d’exécution. OffDeal parie sur son duo humain-tech pour signer plus de deals que les courtiers traditionnels.
Cette innovation n’est pas la première à vouloir automatiser les tâches laborieuses : pensez à Harvey AI dans le domaine juridique, ou à Sedric pour la conformité financière. Ces startups lèvent des montagnes de fonds dans divers secteurs. OffDeal, de son côté, a clôturé un tour de table de 4,7 millions de dollars, mené par Radical Ventures. Leur objectif? Embaucher plus de conseillers et inonder le marché de campagnes marketing.
Alors la prochaine fois que vous entendrez parler d’une petite entreprise cherchant une sortie, souvenez-vous qu’OffDeal pourrait bien être là, prête à rendre les rêves M&A un peu plus accessibles. Après tout, avec les outils d’OffDeal, acheter ou vendre une entreprise, c’est loin d’être une affaire « pitchounette »!
Source : Techcrunch
