« Pourquoi résoudre un puzzle matinalement est-il plus bénéfique qu’une tasse de caféine ? Réponse : les jeux vidéo ! »
Imaginez-vous, les mains moites, les yeux rivés sur le jeu du jour, Wordle. Vous sentez déjà le bien-être se faufiler dans votre esprit, n’est-ce pas ? Eh bien, selon DeepWell DTx, ce n’est pas juste une impression : il y a une bonne explication scientifique derrière tout cela. Et oui, les jeux peuvent, en fait, traiter le stress ! La FDA vient même de donner leur feu vert à DeepWell, prouvant que leur trousse à outils de biofeedback est prête à soigner vos névroses tout en jouant.
Grâce à leur approbation, DeepWell peut maintenant profiter du statut de « vendable sans ordonnance », ce qui signifie que leurs jeux pourraient bientôt devenir un ajout permanent dans la trousse de soins des professionnels de santé pour lutter contre le stress et l’hypertension. Vous imaginez ? Bientôt, jouer à un jeu d’action pourrait vous rapporter des remboursements de la Sécu! Déjà, certains produits de grande consommation comme les AirPods Pro d’Apple ont étendu leurs fonctionnalités pour inclure une aide auditive et d’autres comme les montres Garmin suivent les battements de cœur comme des chefs.
Ces dispositifs qui allient loisir et thérapie alignent déjà des résultats impressionnants, allant des trackers de la maladie de Parkinson aux analyseurs de fibrillation auriculaire. C’est comme si les régulateurs médicaux se tournaient vers une nouvelle ère, celle où le gameplay trouve sa place en blouse blanche.
Les jeux vidéo ne sont plus juste du plaisir, ce sont de véritables blouses blanches déguisées.
Ryan Douglas, fondateur chevronné dans les dispositifs thérapeutiques, voit cette reconnaissance comme un point tournant dans la lutte contre la crise de santé mentale actuelle. Avec plus de 30 brevets à son actif, il mène désormais les opérations de DeepWell, un studio animé par l’espoir de changer notre frustration numérique en bien-être mental.
Pas de souci, DeepWell ne conseille pas d’échanger vos séances de thérapie contre un marathon de « Call of Duty ». Il s’agit plutôt de les combiner pour un effet total. Leur jeu de réalité virtuelle « Zengence », par exemple, fait d’une pierre deux coups en intégrant des mécaniques de respiration face aux ennemis. Imaginez : vous vainquez des monstres tout en régulant votre souffle, une vraie pierre aux deux coups thérapeutique!
Et devinez quoi? Même les jeux apparemment éloignés de ces dimensions thérapeutiques, comme Super Mario ou Animal Crossing, peuvent avoir des effets positifs sur nous. La clé réside dans la modération. Inutile d’abuser et de se noyer dans 12 heures de « Tears of the Kingdom ». Trois petites séances de 15 minutes par semaine suffisent pour ressentir les bénéfices, selon DeepWell.
Douglas souligne que ce plaisir de jeu, souvent dopaminergique, nous aide à apprendre de nouvelles choses sur nous-mêmes en nous sortant de nos schémas de pensée négatifs. Prenez par exemple Tetris; essayez donc d’avoir des pensées négatives tout en empilant frénétiquement ces briques! C’est ainsi que notre système limbique pourrait apprendre à mieux réagir aux vrais stress de la vie réelle.
En fin de compte, DeepWell n’est qu’au début de son aventure. Avec des perspectives pour traiter le PTSD, les troubles épileptiques ou encore les troubles du sommeil, les jeux vidéo semblent être bien plus qu’un simple loisir. Parfois, ce qu’il nous faut pour voir différemment la vie pourrait bien être dans un concert virtuel ou une séance de cinéma immersive.
Et si la thérapie devenait un jeu ?
Gaming therapy
Source : Techcrunch