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Credits image : Brecht Corbeel / Unsplash

Technologie
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Pourquoi la réédition de Tomba! rappelle-t-elle des souvenirs si vifs ?

Qu’est-ce qui pousse un jeu ancien à revenir sur le devant de la scène des décennies après sa sortie initiale ?

Chaque couple d’années, un souvenir d’enfance refait surface, et je me lance à la recherche d’un jeu PlayStation étrange que mon frère et moi adorions mais que nous n’avons jamais terminé. Mes recherches mènent toujours à Tomba!, le jeu de plateforme de 1997, et je replonge dans la nostalgie. Puis je l’oublie, et le cycle recommence.

Quelle ne fut pas ma surprise quand un trailer annonça la réédition de Tomba! cet été par Limited Run Games, disponible pour PS5, Nintendo Switch et PC. En le rejouant presque 20 ans après sa sortie originale, j’ai découvert que Tomba! est encore plus déjanté que dans mes souvenirs.

Tomba, le personnage principal, est un enfant sauvage vivant en marge de la société. Son quotidien paisible est brisé par des cochons malfaisants qui lui volent un bracelet précieux. Pour le récupérer, Tomba se lance dans une quête contre les Cochons Diaboliques, croisant des personnages étranges qui exigent de multiples tâches avant de l’aider.

Tomba est encore plus déjanté que dans mes souvenirs.

C’est un platformer en 2.5D, avec une esthétique polygonale typique de la PS1. Les contrôles peuvent sembler maladroits, mais les ajouts comme la fonction de rembobinage sont salvateurs. L’absurdité imprègne chaque aspect du jeu, des arbres en forme de fesses aux créatures stockées dans l’estomac de Tomba.

Vous trouverez une forêt de champignons hallucinante avec des plantes anthropomorphes qui infligent différentes maladies à Tomba. Dans un village, vous ne pouvez communiquer qu’avec les nains après avoir sauté sur leur tête pour apprendre leur langue. Ces détails absurdes rendent le jeu étonnamment complexe et visuellement frappant.

Bien que frustrant par moments, Tomba! a été un plaisir à redécouvrir. Sa folie constante et sa bande sonore nostalgique en font une expérience unique. La Special Edition dispose à la fois de la bande son originale et de versions remastérisées, toutes deux excellentes. Est-ce que la réédition de ce jeu nous indique qu’il est temps de revisiter d’autres joyaux oubliés ?

Source : Engadget

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