« Quand le sage montre la lune, le fou regarde le doigt… et les géants de la tech regardent leurs émissions de CO2! » Voilà, c’est dit.
Comptabiliser les émissions d’une multinationale de la tech, ce n’est pas de la tarte, vous vous en doutez. Le hic? Les normes actuelles de divulgation de l’industrie pourraient bien permettre à ces entreprises de sous-estimer systématiquement leur empreinte carbone. Oui, vous avez bien lu, c’est un peu comme si je vous disais que vous oubliez de compter les pizzas dans votre régime… et qu’en fait, vous en mangez sept fois plus!
Un rapport du Guardian compare les déclarations officielles d’émissions de carbone, y compris ce qui revient à acheter des compensations ailleurs (les fameux « certificats d’énergie renouvelable »), avec les émissions « basées sur la localisation », une autre métrique standard. En conclusion, les émissions réelles des datacenters sont plus de sept fois supérieures à celles déclarées. Sept fois! Ça commence à faire un sacré toast carbone, non?
Les certificats d’énergie renouvelable pourraient bien peindre un tableau trompeur des émissions réelles du secteur technologique en pleine hausse.
Certes, ces fameux « certificats d’énergie renouvelable » font peut-être des miracles sur le papier, mais la réalité est toute autre. En gros, demander à un datacenter ce qu’il pense de ses émissions de CO2, c’est un peu comme demander à un renard ce qu’il pense des poules: pas très objectif. Ce que l’on sait avec certitude, c’est que le secteur de la technologie doit sérieusement revoir sa copie carbone.
Alors, mes amis technophiles, si la situation continue ainsi, il faudra sérieusement repenser notre échelle de valeurs écologique et, qui sait, peut-être que bientôt, on comptera nos émissions carbone en pizza! Et voilà comment un simple calcul d’émissions peut devenir un vrai casse-tête… ou devrais-je dire casse-cas d’étude?
Source : Techcrunch
