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Credits image : Sid Verma / Unsplash

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Ken et la Tempête dans un Tweet-Pot

« Écrire, c’est facile : il suffit de commencer une phrase et c’est parti, jusqu’à ce qu’on vous supprime le compte ! » Vous l’aurez deviné, aujourd’hui on parle de Ken Klippenstein, journaliste suspendu de X (anciennement connu sous le nom de Twitter) pour avoir osé publier des informations dites « sensibles ». À vos écrans !

Ken Klippenstein, un journaliste intrépide, a vu son compte X suspendu plus tôt cet après-midi. Selon le compte X Safety, cette action a été prise suite à la publication de l’adresse physique du sénateur J.D. Vance et de la majorité de son numéro de sécurité sociale. Eh oui, on peut dire que ça fait beaucoup d’informations personnelles en un seul tweet!

Plusieurs médias ayant reçu le dossier compromettant du candidat républicain à la vice-présidence avaient choisi de ne pas publier cette mine d’informations, par respect pour la confidentialité. Mais Ken, lui, en bon renégat des réseaux sociaux, a trouvé que ce document était d’un intérêt public crucial et l’a diffusé sur Substack et ses réseaux sociaux. Et c’est là que X a tiré le frein d’urgence.

« Quand vous vous retrouvez à partager un mot de passe au lieu d’un mème, c’est que ça chauffe! »

Engadget, quant à eux, ont pris leur loupe d’enquêteur et ont confirmé que toutes les informations mentionnées par l’équipe sécurité de X sont bien présentes et non expurgées dans le document publié par Klippenstein. Et pour couronner le tout, il n’a flouté que les quatre derniers chiffres du numéro de Sécurité Sociale de Vance. Classe.

Klippenstein a expliqué qu’il avait décidé de rendre public le dossier de Vance malgré la réticence des autres médias. Selon lui, ces derniers ont eu peur de se retrouver en porte-à-faux avec la campagne gouvernementale américaine contre les « influences étrangères malveillantes », orchestrée par le National Counterterrorism Center. Personnellement, il pense que le public mérite de savoir, surtout en période électorale.

La punition de X dépasse même la blogosphère personnelle de Klippenstein : toute tentative de partager le lien vers le dossier se heurte à un mur de prévention, marquant le lien comme potentiellement dangereux. Ah, la douce censure…

N’oublions pas que X a déjà revu sa politique concernant les « matériels piratés » suite au scandale du portable de Hunter Biden en 2020. Maintenant, les histoires basées sur des piratages sont tolérées, mais pas les liens directs vers le Matériel oblitéré par les hackers. Une subtilité qui fait toute la différence quand on joue à cache-cache numérique !

Bref, amis internautes, si vous pensiez que publier des scoops était un long fleuve tranquille, détrompez-vous. Sur X, ce serait plutôt… une tempête dans un tweet-pot!

Source : Engadget

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