« WordPress et WP Engine, c’est un peu comme Batman et le Joker : chacun croit défendre Gotham, mais à sa manière. » Bon, peut-être que j’exagère un peu, mais ce n’est pas le calme plat dans le monde de WordPress ces derniers temps.
WordPress a récemment décidé de lever les barrières imposées à WP Engine, mais seulement jusqu’au 1er octobre. Pourquoi ces restrictions, me demanderez-vous ? Eh bien, il semble que certains sites n’aient pas pu mettre à jour leurs plugins et thèmes, ce qui les a exposés à des risques de sécurité. Un peu comme naviguer avec un trou dans la coque de votre bateau.
Matt Mullenweg, cofondateur de WordPress, a pointé du doigt Silver Lake, l’investisseur en capital de WP Engine, comme le grand méchant loup de cette histoire. Selon lui, les décisions commerciales de Silver Lake ont conduit à cette situation. Les clients de WP Engine, quant à eux, ne sont pas vraiment ravis. Imaginez-vous acheter une voiture et découvrir que vous devez pédaler pour qu’elle avance…
Quand deux géants se disputent, ce sont les utilisateurs qui trinquent.
Mullenweg était clair : WP Engine savait qu’ils risquaient de perdre l’accès en ignorant ses tentatives de résolution de conflit et en refusant un accord de licence commerciale. Il semblerait que ce soit un jeu de poker où WP Engine a tout misé sur la mauvaise carte. Bref, le problème, c’est que les clients de WP Engine ont été directement impactés.
La communauté WordPress a vivement réagi à la décision de Mullenweg, beaucoup critiquant cette décision brutale. Imaginez vous réveiller un matin et découvrir que vos plantes préférées ont été arrosées avec de l’eau salée. Pas vraiment idéal, n’est-ce pas?
Pour ajouter à cette saga, Mullenweg a comparé WP Engine à un « cancer pour WordPress » et a dénoncé le manque de contribution de WP Engine à l’écosystème WordPress. WP Engine n’est pas resté silencieux et a également envoyé une lettre de cessation et d’abstention à Automattic, tout en recevant une en retour. C’est un peu un match de ping-pong, mais à coups de lettres d’avocats.
En fin de compte, cette querelle a des répercussions sur tout l’écosystème WordPress. WordPress, étant une technologie source ouverte et libre, alimente environ 40 % des sites web. La communauté se demande désormais ce que l’avenir leur réserve et si d’autres fournisseurs ne vont pas se retrouver dans la même situation que WP Engine.
Le WordPress Foundation a même décidé de déposer deux nouvelles marques, « Managed WordPress » et « Hosted WordPress », ce qui n’a pas rassuré les développeurs et autres fournisseurs. En bref, tout le monde se demande s’ils ne seront pas les prochains sur la liste. Espérons que tout ce remue-ménage se termine bien!
Source : Techcrunch