« La mer, la mer, toujours recommencée… et si elle devenait notre joker pour sauver le climat ? »
Oubliez les aliens et les super-héros. La nouvelle équipe de choc arrive des eaux froides d’Islande, prête à lutter contre le réchauffement climatique. Vous avez bien deviné : il s’agit de Brineworks et leur mission possible est de capturer le carbone directement depuis l’eau de mer. Oui, vous avez bien lu, par l’eau de mer !
Selon l’Agence Internationale de l’Énergie, capturer le carbone de l’air grâce aux méthodes actuelles revient entre $230 et $630 la tonne. Mais Brineworks, cette start-up basée à Amsterdam et spécialisée dans l’électrolyse de l’eau de mer, est sur le point de changer la donne avec un coût inférieur à $100 par tonne de CO2. C’est un peu comme découvrir que votre boulanger va faire des croissants à moitié prix : excitant et presque trop beau pour être vrai.
Ils ont récemment décroché la timbale avec $2,2 millions de financement, merci à la firme de capital-risque nordique Pale Blue Dot. Imaginez le potentiel de cette technologie alors que la planète a désespérément besoin de rester sous les 1,5°C de réchauffement global.
L’océan : la solution puissante et surprenante pour le climat.
Le PDG de Brineworks, Gudfinnur Sveinsson, affirme que sa technologie de captation directe des océans (DOC) pourrait être « durable, scalable et rentable ». Imaginez un peu : extraire du CO2 de l’eau de mer tout en produisant de l’hydrogène vert. C’est un peu comme attraper deux poissons avec une seule ligne : du carburant propre et une planète plus verte.
Mais attendez ! Il y a plus ! Parce que la technologie de Brineworks fonctionne à l’énergie solaire ou éolienne, tout ce qu’il vous faut, c’est un bon emplacement ensoleillé ou venteux, et ils peuvent opérer hors réseau. Et devinez quoi ? La concentration en CO2 dans l’eau de mer est 150 fois plus élevée que dans l’air ! Moins d’énergie, plus d’efficacité, dollars dans le cochon-tirelire. Gagnant-gagnant, non ?
Brineworks n’est pas seul dans cette course aquatique. D’autres innovateurs comme Calcarea et Captura se jettent aussi à l’eau avec des technologies tout aussi révolutionnaires. Mais pour l’instant, Brineworks espère capturer une tonne métrique de carbone par semaine lors de leur premier pilote aux Îles Canaries.
Alors que d’autres entreprises mondialement connues comme Maersk investissent des millions dans des startups de capture de carbone, Brineworks plonge en profondeur pour apporter un changement. Et qui sait, peut-être qu’un jour nous pourrons dire que cette petite start-up islandaise a trouvé la sirène pour sauver notre planète bleue.
En attendant, souvenez-vous : si vous avez du CO2, mettez-lui de l’eau salée dans les branchies !
Source : Techcrunch