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Credits image : fabio / Unsplash

Technologie
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Meta-morphose de la vie privée

« Dans le numérique, tout se complique, mais rien ne s’oublie. » Voilà une citation qui ferait sourire la Régulation Générale de Protection des Données (ou RGPD pour les intimes). Si vous pensiez que Meta pouvait jongler librement avec vos informations personnelles comme un jeune acrobate en plein apprentissage, détrompez-vous! L’Union Européenne vient de rappeler au géant des réseaux sociaux que l’on ne joue pas impunément avec les données des utilisateurs pour des stratégies publicitaires ciblées.

Selon TechCrunch, le verdict du plus haut tribunal de l’UE a donné suite à une précédente opinion émise en avril par un conseiller de la cour. Ce dernier avait déjà prôné une limitation du temps pendant lequel les sociétés peuvent conserver les données personnelles des utilisateurs, dans le but de diffuser de la publicité ciblée. Le but? Éviter de transformer votre historique de navigation en roman-feuilleton pour annonceurs en manque d’inspiration.

Mais attention, la RGPD veille au grain! En 2018, ce règlement n’a pas seulement introduit le droit d’être oublié, il a également sérieusement rapproché le curseur de la confidentialité. Les entreprises qui ne respecteraient pas ces régulations risquent une sanction salée pouvant aller jusqu’à 4% de leur chiffre d’affaires annuel à l’international. Pour Meta, cela pourrait chatouiller le bassin financier. Déjà l’année dernière, le mastodonte avait sorti 414 millions de dollars (ou 390 millions d’euros dans la monnaie locale) de sa poche pour avoir imposé des publicités personnalisées sur Facebook, Instagram et WhatsApp sans demander gentiment.

En clair, la protection des données, ce n’est pas seulement un concept; c’est la nouvelle loi qui danse le rigodon dans les salles de réunion des géants technologiques.

Cet affrontement entre l’UE et les géants du numérique comme Meta, Apple et Google relève d’une épopée épique baptisée Digital Markets Act. Un contexte qui a valu à Meta une nouvelle bague au doigt (comprenez une potentielle amende) pour avoir imposé un péage à ses utilisateurs afin d’éviter que leurs données ne voyagent aux quatre vents du web. L’année dernière, la Cour de justice de l’Union a statué que Meta devait dorénavant obtenir l’approbation des utilisateurs avant de leur proposer des publicités personnalisées, sinon… bonjour les sanctions!

À l’ère du tout numérique où les réseaux sociaux aimeraient s’inviter chaque jour à notre table pour glisser quelques suggestions publicitaires, cette décision pose une limite à leur liberté de rester en permanence dans nos oreilles. Comme quoi, même dans le vaste monde du numérique, il existe une petite musique, celle de la vie privée, qui n’est pas prête de se taire.

En attendant, Meta et ses camarades n’ont qu’à bien se tenir. Comme on pourrait lire sur l’écorce d’un arbre : « Si vous avez des données à ‘Meta’, rangez-les comme il ‘faute’. »

Source : Engadget

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