« Une grande confusion n’est pas toujours confondante. » Voilà qui résume bien l’effervescence autour de Perplexity, la start-up spécialisée en moteurs de recherche basés sur l’IA. La rumeur gronde : l’entreprise espère lever quelque 500 millions de dollars et atteindre une valorisation astronomique de 8 milliards, selon le légendaire Wall Street Journal. Oui, rien que ça !
Si cette levée de fonds se réalise sous ces auspices, alors Perplexity aurait plus que doublé sa valorisation par rapport aux 3 milliards affichés lors de l’investissement estival de SoftBank. Avec une cadence soutenue de 15 millions de requêtes par jour et un chiffre d’affaires annuel de 50 millions de dollars, l’entreprise prouve que l’IA ne fait pas seulement parler d’elle; elle rapporte gros également.
Cependant, tout n’est pas rose dans le monde des intelligences artificielles. Perplexity, avec son interface novatrice de recherche par chatbot, marche sur des œufs. En effet, elle a aiguisé le courroux de certains éditeurs d’actualités. L’accusation ? Une râpe à web non autorisée et quelques soupçons de plagiat. Même le New York Times est monté sur ses grands chevaux, sortant l’artillerie lourde avec une lettre officielle exigeant que la start-up cesse d’utiliser ses contenus.
En affaires comme en amour, rien n’est jamais simple, surtout pas les quêtes de financement.
Mais pas de panique ! Le CEO de Perplexity, Aravind Srinivas, se veut rassurant : il n’a nullement l’intention d’être l’antagoniste de qui que ce soit. Au contraire, il s’imagine déjà partager les revenus publicitaires avec les éditeurs touchés. Pendant ce temps, OpenAI, un autre acteur bien connu du secteur, a récemment levé plus de 6,6 milliards de dollars avec une valorisation de 157 milliards, et se prépare à entrer directement dans le domaine de la recherche avec son tout nouveau SearchGPT. Ça chauffe dans les coulisses !
Quant à Perplexity, leur réponse à ce battage médiatique ? Rien. Silence radio confirmé par un porte-parole qui a décliné tout commentaire vis-à-vis du rapport du Wall Street Journal. La discrétion serait-elle enfin une vertu en tech ?
En attendant, il semble évident que l’univers des start-ups IA ne manque ni de rebondissements ni d’humour. Peut-être finira-t-on par dire que « la perplexité est la mère de l’invention ». Ou est-ce l’inverse ?
Source : Techcrunch