“Si à la bourse, vous ne savez pas où vous allez, vous allez vous retrouver quelque part où vous ne voudrez pas être.” – Yogi Berra.
Sortez les confettis, le marché boursier s’apprête à accueillir une revenante qui a changé de nom et d’habits ! Nebius, la société précédemment connue sous le nom de Yandex, refait enfin surface après deux longues années de pause forcée, le tout sous la bannière d’une nouvelle ambition : devenir un pilier européen de l’« AI compute ». Pour ceux qui ont manqué le début, Yandex a vu ses activités suspendues suite aux sanctions économiques après que la Russie a décidé de faire des vagues en Ukraine.
Provenant des Pays-Bas, Nebius veut jouer dans la cour des grands du service GPU à la demande, rivalisant les géants américains comme Alphabet ou Microsoft. Amusant mais vrai : elle veut être à la fois une startup fraîche mais aussi une société cotée, mêlant ainsi approche novice et attraction pour les investisseurs, comme si on mixait une charlotte aux fraises avec un millefeuille. Miam !
Nebius, c’est l’histoire d’une résurrection, version high-tech et chipsets dorés.
Le passé de Yandex est d’abord celui d’une sorte de « Google russe », développant des moteurs de recherche, de la pub et des voitures autonomes, même si la Russie restait son terrain de jeu principal. Cependant, son histoire boursière commence sur le Nasdaq en 2011. L’entreprise prospérait à merveille avec un somptueux 31 milliards de dollars juste avant que le monde ne se mette à jongler avec les sanctions et que son fondateur, Arkady Volozh, se retrouve obligé de céder sa place.
Mais Alexandre de Macédoine n’a qu’à bien se tenir, car voilà qu’Arkady fait son retour, effaçant son nom de la sinistre liste européenne des sanctions. Nebius se structure alors autour d’un centre de données finlandais et une ambitieuse annonce en juillet dernier pour dominer le marché européen comme un majestueux chat sur un clavier.
Fini le flou, Nebius annonce ses couleurs : la cotation boursière reprend le lundi 21 octobre 2024. Pour Volozh, un objectif limpide : créer l’une des plus grandes infrastructures AI spécialisées au monde, et le tout en accessibilité directe grâce au capital amassé par la vente de ses anciens biens russes.
Mais attention, on ne vous laisse pas partir sans notre pirouette : Pourquoi Nebius a-t-elle adopté le nom d’une nébuleuse ? Parce qu’elle compte bien illuminer le ciel boursier comme une étoile filante, et disparaître au-dessus des nuages de concurrence !
Source : Techcrunch
