« On n’est jamais trop récursif… enfin, sauf si c’est ton troisième prénom ! » Imaginez un projet fou qui scanne vos iris pour prouver que vous êtes humain. Bienvenue dans le monde de… eh bien, « World » ! Oui, fini le « coin » dans Worldcoin, car la seule pièce qui importe ici, c’est votre œil. Lors d’un événement à San Francisco, la startup a dévoilé ses nouvelles « Orbes », à la pointe de l’iriscopie.
Le changement de nom annonce une transformation. Alex Blania, le PDG de Tools for Humanity, soutient que l’ancien nom ne colle plus à l’ambition grandissante de l’entreprise. Sam Altman, co-fondateur de World et patron d’OpenAI, est omniprésent, jonglant entre intelligence artificielle et vérification humaine. Qui aurait cru que les deux projets seraient aussi indépendants que les chaussettes dépareillées de ma grand-mère ?
Blania insiste sur la séparation entre World et OpenAI : « Ce sont des missions distinctes », affirme-t-il. Cependant, l’idée de croiser les applications de crypto et d’IA titille l’imaginaire collectif. Et si un jour, votre ChatGPT vous demandait de vérifier votre identité avec un clin d’œil ?
La prochaine fois qu’on parlera de reconnaissance oculaire, on saisira sans l’ombre d’un doute l’ampleur de l’excentricité de notre monde!
Blania a partagé jeudi les étapes cruciales du projet. On a déjà le développement des Orbes et un réseau de propriété sur blockchain, comme si les dirigeants collectionnaient des badges scouts. Le grand défi ? Évoluer vers une échelle massive en s’appuyant sur plus de sept millions de terriens scannés. L’objectif final : redistribuer les bienfaits de l’IA. Tant le projet a été accueilli avec scepticisme, l’UE et le Kenya ont même bloqué World en raison de préoccupations sur la vie privée et la sécurité. Heureusement pour World, l’enquête kényane s’est achevée sur une note positive.
Pourtant, le clou du spectacle fut l’annonce du nouvel Orb, un dispositif plus rapide et facile à produire. En un rien de temps, on pourra se faire scanner en sirotant un latte au coin du café. Tools for Humanity a même noué un partenariat pour des vérifications à domicile avec Rappi, le roi de la livraison en Amérique latine. Tâchez cependant de ne pas confondre le livreur avec un enquêteur du FBI !
Parmi les nouveautés, Tools for Humanity a révélé « Deep Face », une initiative pour contrer les deepfakes en ligne. Imaginez un monde où votre vidéo Zoom aurait besoin de vous identifier comme vrai humain. Et s’ils s’avéraient être votre propre hologramme ? Pour parer aux égarements numériques, la startup propose sa solution World ID beta. Quelle innovation alors que certains rêvent d’un Internet libre de faux profils !
À l’avenir, l’adoption des technologies de World pourrait s’avérer complexe. Verra-t-on un engouement pour un système qui exige encore la présentation d’un vrai document d’identité à l’entrée ? Nul n’est prophète en son pays, et Sam Altman, avec ses petits mensonges, en est la parfaite illustration. Reconnaissance oculaire ou pas, le chemin de World est semé d’embûches.
Une mise à jour pour les pointilleux : World n’est pas pour autant une startup, c’est Tools for Humanity qui est derrière le rideau. Alors, la prochaine fois que vous passerez devant un miroir, pensez à la reconnaissance oculaire, ou peut-être juste à votre reflet.
Source : Techcrunch