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Credits image : Scott Graham / Unsplash

Technologie
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De la Haute Horlogerie à la Haute Énergie

« Pourquoi vendre des montres quand on peut vendre du temps ? » C’est en quelque sorte ce que Philipp Man semble avoir pensé au moment de quitter sa carrière de vendeur de montres de luxe pour faire quelque chose de… comment dire… un peu plus impactant pour la planète!

Après une décennie à persuader les fortunés que son tic-tac était le nec plus ultra, Philipp Man avait envie de s’attaquer à un défi d’envergure. De retour du « côté obscur de l’énergie » où il travaillait chez Glencore, Man a décidé de se lancer dans quelque chose qui pourrait vraiment contribuer à sauver la planète : stocker la puissance du vent et du soleil dans de gigantesques « piles » ou batteries.

C’est alors qu’il a eu cette brillante idée que l’ennui n’était pas obligatoire dans le commerce de l’énergie. L’établissement de Terralayr, sa startup qui s’occupe de la gestion de batteries à grande échelle, était en marche. Imaginez ça comme le cousin énergétique d’AWS d’Amazon, où l’on ne trouve pas des nuages mais des énergies renouvelables en pleine ébullition prêtes à être distribuées.

Terralayr a choisi de ne pas jouer le rôle de trader, mais celui de chef d’orchestre des énergies.

Car même les meilleures batteries doivent être dirigées quelque part et Terralayr n’est pas là pour négocier sous la table mais pour orchestrer la vente au meilleur acheteur. Grâce à une petite part des bénéfices, Terralayr promeut leur modèle de batterie-dynamisation. Moins trader, plus échange, Man connaît la partition, cherchez l’ironie !

Avec une capacité de 7 mégawatts-heures déjà sur le réseau allemand et une prévision de 40 mégawatts-heures bientôt en route, Terralayr a de quoi électriser son pays d’origine. Ces « super-piles » permettent aux fournisseurs de combler les pannes de respiration des parcs solaires ou éoliens, gagnant ainsi droit de cité sur le marché électrique sans risquer les punitions météorologiques.

Et ce n’est que le début: avec des accords en poche pour plus de 7 gigawatts à travers 200 sites potentiels en Allemagne, la startup a lancé un appel vibrant de 62 millions d’euros en capital et 15 millions d’euros de dettes. Leur objectif? Traverser l’Atlantique pour conquérir des marchés tels que la Californie et le Texas.

Philipp Man le dit lui-même : « c’est une opportunité générationnelle ». Mais spectacle garantit, on n’arrête pas d’y songer depuis le début : chez Terralayr, le secret c’est de troquer les montres pour les cerveaux… électriques.

Source : Techcrunch

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