« La vie est une énorme blague cosmique qui n’attend plus qu’à être découverte ». Si vous avez déjà eu l’impression que votre carrière était une vaste comédie, vous n’êtes pas seul. Byju Raveendran, le fondateur de l’ex-pointure de l’edtech, Byju’s, pourrait bien rejoindre le club. Une startup qui valait jadis la bagatelle de 22 milliards de dollars est désormais presque aussi valorisée que votre jeu de Monopoly préféré : zéro.
Dans un récent entretien avec des journalistes, Raveendran a avoué que ses investissements pleins d’enthousiasme dans plus de deux douzaines de startups ont été aussi judicieux qu’un investissement dans des beignets périmés (le sucre en moins). En effet, alors que le vent financier a tourné en 2022, suite à l’invasion Russe en Ukraine, le financement s’est desséché plus vite qu’un flan en plein désert.
Même les géants peuvent trébucher sur leurs lacets.
Quant à ses investisseurs, ils ont apparemment pris le large au premier signe de trouble, laissant Raveendran aussi seul que Tom Hanks dans « Seul au monde ». Lorsqu’on perd Prosus Ventures, Peak XV et la Chan Zuckerberg Initiative, il devient aussi difficile d’attirer des fonds supplémentaires que de faire renaître un Tamagotchi mourant.
Ajoutez à cela le fait que Deloitte et d’autres dignes représentants du comité de surveillance ont également décidé de sauter du navire – invoquant des questions de gouvernance — et Byju’s est rapidement devenu synonyme de débâcle. L’entreprise a même pris des procédures d’insolvabilité, rendant les discussions sur sa valorisation aussi pertinentes que de débattre du goût du air.
Malgré tout, comme un phœnix déterminé, Raveendran garde espoir et ambitionne de ressusciter son entreprise. Après tout, comme il le dit lui-même, il n’a rien à perdre. Venant d’un petit village, il a déjà mis tous ses œufs dans le même panier, et avec un peu de chance (ou beaucoup), Byju’s pourrait faire un retour à la Rocky Balboa.
Et pour conclure avec humour, espérons que Byju’s soit en mesure d’apprendre de ses erreurs aussi bien qu’elle enseignait autrefois à des millions d’étudiants. Après tout, « quand on valorise à zéro, impossible d’aller plus bas ! »
Source : Techcrunch