« Conduire une voiture électrique, c’est comme un régime sans fromage : vous savez que c’est bon pour vous, mais ça peut parfois vous manquer ! » Ah, les voitures électriques, ces mystérieux bolides du futur qui veulent remplacer nos bonnes vieilles voitures à essence. J’ai eu la chance de vivre une aventure électrisante avec la Chevy Equinox de GM, et laissez-moi vous dire, ça m’a donné matière à réflexion… et à quelques rires !
Mon histoire commence en 2011, avec un tour dans le rêve mécanique qu’était la Tesla Roadster. Imaginez un véhicule aussi réactif qu’un kangourou buvant du café, glissant sur l’autoroute comme si elle était sur un nuage. Elon Musk n’était pas encore le roi des tweets bizarres et sa voiture était un rêve devenu réalité, malgré une accélération que je confondais parfois avec la vitesse légale (oops!). Depuis, je n’ai pas trop roulé la bosse dans les autres véhicules électriques, me contentant de VROOOOOMMER dans mes voitures à essence.
Et puis, par une belle journée, GM arriva, me proposant de jouer avec la Chevy Equinox pendant une semaine complète avant mon interview avec Mary Barra lors du TechCrunch Disrupt. Pour un passionné comme moi, c’était Noël avant l’heure, même si le Père Noël était passé au tout-électrique.
Les premières impressions peuvent être électrisantes, mais c’est en roulant qu’on découvre la véritable histoire.
La première question qui m’est venue à l’esprit était où diable allais-je brancher cette nouvelle amie ? Déconvenu par l’idée de devoir electro-investir dans un chargeur domestique, j’ai opté pour les bornes de recharge du Shell près de ma salle de sport quotidienne. Un peu comme ces machines à gomme où il suffit d’insérer une pièce et de tourner. Enfin, c’est ce que je pensais !
Les premières promenades furent fascinantes : elle démarrait sans bruit, se comportait comme un ordinateur sur roues avec une interface tactile à la place du tableau de bord habituel, et me proposait des astuces de conduite futuristes comme un siège vibrant (non, pas pour le massage, mais pour éviter les collisions, désolé pour les amateurs de confort). Néanmoins, les mystères du Bluetooth et le fait qu’il fallait manuellement toucher un écran pour certaines fonctionnalités étaient aussi intrigants que mes tentatives d’apprivoiser un chat.
Mardi matin arriva enfin : l’heure de la recharge. Une épopée ! Certainement pas aussi simple que de faire le plein à la station-service. Imaginez devoir scanner, télécharger une app, connecter Apple Pay et jouer les Sherlock pour comprendre pourquoi rien ne marchait. Tout ça avant la première tasse de café. Autant dire, une aventure qui mérite une médaille, ou au moins un croissant de consolation.
Si GM tente de s’établir comme un acteur sérieux dans le marché des véhicules électriques, il y a encore quelques étincelles à gérer. L’Equinox est un véhicule de qualité, mais cette expérience m’a aussi rappelé que moi et les EVs, nous avons encore un chemin à parcourir ensemble, surtout si la route passe par une app Shell à 5h30 du matin. Mais ne nous précipitons pas, il est toujours bon d’essayer de nouvelles choses, même si cela signifie comprendre une fois de plus que parfois, « l’électrique », c’est un courant alternatif !
Source : Techcrunch