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Byju’s : De milliard à brouillard

« La bourse ou la vie », ce dicton pourrait résumer la dernière année de Byju Raveendran, le fondateur de l’ancienne étoile montante de la edtech, Byju’s. Désormais, sa fortune s’apparente à un château de cartes soufflé par les alizés du marché mondial. L’entreprise, autrefois évaluée à 22 milliards de dollars, est désormais… eh bien, dans le rouge le plus vif! Tant de rêves en quelques billions.

Face à un parterre de journalistes curieux, Raveendran a admis qu’il avait fait des erreurs, sous-estimé le calendrier du marché et surévalué le potentiel de croissance. En gros, le grand plongeon sans tuba. La stratégie ambitieuse de Byju’s d’acquérir plus d’une vingtaine de startups pour se diversifier a tourné au vinaigre quand le financement s’est tari en 2022, un peu comme une piscine vide au cœur de l’été.

À l’époque, les banquiers chassaient Byju’s avec la promesse d’une valorisation alors pharaonique de 50 milliards de dollars. C’était, bien évidemment, avant que les investisseurs eux-mêmes ne prennent leurs jambes à leur cou à la suite de la chute des marchés globaux, exacerbée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Comme quoi, mieux vaut prévenir que ralentir.

Raveendran pourrait devenir l’archétype même de la chute inexorable: partir de zéro, toucher les sommets, et redescendre avec grâce vers ce même zéro.

Avec la fuite de trois dirigeants clés – Prosus Ventures, Peak XV et Chan Zuckerberg Initiative – le trajet de l’entreprise est devenu aussi incertain qu’une boussole sans aiguille. En parallèle, l’auditeur Deloitte a levé les voiles en évoquant des problèmes de gouvernance. Bref, ça n’a pas été un long fleuve tranquille pour Byju’s.

Actuellement engagée dans une procédure d’insolvabilité, l’ex-flambeau de la edtech a vu plus de 5 milliards de dollars s’évaporer. Parmi ses investisseurs figuraient de grands noms comme BlackRock, UBS et Lightspeed. Mis à part tout ça, notre cher Raveendran gère la situation avec l’optimisme d’un marathonien après deux minutes de course : « Qu’ai-je à perdre ? J’ai tout investi dans cette startup. »

Bien que Byju’s était autrefois l’étoile montante de la innovation indienne, aujourd’hui, elle ressemble à un ballon de baudruche percé. Cependant, contre vents et marées, son fondateur reste persuadé qu’un retour en fanfare est possible. Le temps, et peut-être une bonne dose de chance, nous diront si le phœnix renaît de ses cendres.

En tout cas, souvenons-nous : « La technologie, c’est comme le sexe, une fois que vous avez fait une erreur, tout le monde le sait. » Allez, ne reste plus qu’à prendre la bonne application pour le prochain grand tournant.

Source : Techcrunch

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