« Électrique, c’est fantastique ! » aurait pu être le slogan de Tesla lors de son récent événement We Robot, où l’ambiance était aussi futuriste que le décor hollywoodien.
Ce soir-là, au lieu d’un seul prototype de taxi robotisé, on a eu droit à pas moins de vingt Cybercabs, ces véhicules à l’allure de mini-Cybertrucks sans volant ni pédales. Mais attendez… ils ne peuvent accueillir que deux passagers ? Voilà un choix plutôt étrange pour un taxi qui aurait pu être destiné à faire des soirées entre amis, du genre tout le monde dans le même (scénario) véhicule.
Elon Musk projette le début de la production des robotaxis pour 2026 ou 2027. En attendant, la vente de ces merveilles technologiques est ouverte à tout le monde pour seulement 30 000 dollars. Un prix d’ami, mais est-ce que l’ami réglementaire va suivre ? Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur la faisabilité d’un véhicule autonome sans contrôles humains d’ici là.
Les nouveaux modèles de Tesla font plus de buzz que de précisions !
Ensuite, la surprise de la soirée fut le Robovan, un bus autonome capable de transporter jusqu’à 20 personnes. Cependant, tout comme un film sans bande-annonce, peu de détails ont été donnés concernant sa mise sur le marché. Tout le monde est resté un peu sur sa faim.
Et que dire des Optimus bots ? Ces robots humanoïdes n’étaient pas si autonomes que cela, étant contrôlés à distance. Ah, la déception quand on pense qu’ils allaient conquérir le monde par eux-mêmes… ou au moins servir les cocktails à la fête !
Toute cette mise en scène n’a pas été suffisante pour convaincre les actionnaires. Le stock de Tesla a chuté d’environ 10 % post-événement. Même les fans les plus ardents, comme Anthony Levandowski, qui croit au rêve muskéen, n’ont pas pu faire remonter la pente.
Pour résumer cet événement où sci-fi rencontre réalité mais prend quelques libertés, disons que Tesla, tout comme un bon film, a su entretenir le suspense mais laissé le public avec plus de questions que de réponses. Avec toutes ces annonces futuristes, on se demande si Musk n’aurait pas tourné une version autonome du film « Retour vers le futur ». Après tout, Tesla n’est-elle pas un peu une DeLorean des temps modernes ?
Source : Techcrunch
