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Les contenus médiatiques peuvent-ils survivre à l’ère de l’IA ?

Comment les entreprises de médias traditionnels comptent-elles se protéger dans un monde où la technologie et l’intelligence artificielle transforment la manière dont nous consommons l’information ? Voilà une question que beaucoup se posent à mesure que l’intelligence artificielle s’impose dans notre quotidien. Récemment, Dow Jones, la maison mère du célèbre Wall Street Journal, et le New York Post ont pris un pas en avant pour défendre leur terrain, mais comment ? En poursuivant en justice la startup Perplexity, spécialisée dans la recherche assistée par IA, qu’ils accusent d’utiliser illégalement leurs contenus pour entraîner ses modèles de langage.

Le cœur du problème est-il simplement une question de droit d’auteur, ou est-ce bien plus que cela ? Les deux publications affirment que Perplexity ne se contente pas de partager des extraits de leurs articles, mais diffuse parfois le contenu intégral, notamment pour les utilisateurs payant l’abonnement premium. Un exemple cité dans leur plainte mentionne un utilisateur obtenant la totalité d’un article du New York Post simplement en demandant qu’il soit affiché dans son intégralité. Mais l’enjeu ne s’arrête pas là. Selon ces médias, Perplexity pourrait porter préjudice à leur réputation en relayant de fausses informations non présentes dans leurs publications originales, ce que l’on appelle « hallucinations » de l’IA.

Quel est donc le précédent posé par cette affaire ? Cette situation n’est pas une première. Différentes organisations de presse ont déjà attaqué des entreprises d’intelligence artificielle pour des motifs similaires. Par exemple, le New York Times, The Intercept, et d’autres ont poursuivi OpenAI pour l’utilisation de leurs contenus afin d’entraîner ses modèles.

À l’heure où les frontières entre informations authentiques et données générées par l’IA s’affinent, comment garantir une presse libre et protégée ?

Mais quelles sont donc les attentes de News Corp. vis-à-vis de Perplexity à travers cette poursuite ? La société a demandé à la cour d’interdire à Perplexity l’utilisation de leurs contenus sans autorisation et réclame des dommages-intérêts pouvant aller jusqu’à 150 000 dollars pour chaque infraction constatée. Cela amène à une autre question : les entreprises sont-elles prêtes à conclure des accords de licence, semblables à ceux orchestrés avec OpenAI pour une somme colossale, en échange de l’accès à leurs contenus ?

Cet incident soulève indéniablement d’importantes questions concernant l’avenir du journalisme, la protection des droits d’auteur et la cohabitation entre médias traditionnels et technologies d’IA. Alors que le paysage médiatique évolue rapidement, il reste à voir comment les différents acteurs s’adapteront et négocieront leur place dans ce nouvel écosystème numérique. Quelles stratégies adopteront-ils pour s’assurer qu’ils ne soient pas laissés pour compte ?

Source : Engadget

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