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Credits image : Possessed Photography / Unsplash

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Quand Hollywood dit « IA haute », elle ne parle pas d’un séquel !

« L’intelligence, c’est aimer s’éclater tout en respectant les règles. » Cette phrase pourrait bien s’appliquer au duel actuelle entre célébrités et intelligence artificielle. Oui, Madame ! Les vedettes de Hollywood, du monde littéraire et de la musique ne s’opposent pas à la science-fiction, mais bien aux développeurs d’IA en chair et en octets pour utilisation non autorisée de leurs œuvres chéries.

D’après The Washington Post, plus de 10 500 artistes ont signé une lettre ouverte protestant contre l’usage « sans licence » de leurs créations pour entraîner les modèles d’IA. La lettre, bien que courte, ne mâche pas ses mots : « L’utilisation non autorisée d’œuvres créatives pour la formation de l’IA générative est une menace majeure et injuste pour les moyens de subsistance des créateurs. »

Parmi les signataires de cette missive engagée, on retrouve des noms clinquants comme Julianne Moore, Rosario Dawson, Kevin Bacon, et même Thom Yorke, le leader de Radiohead en personne. Que dire de plus ? Quand les stars parlent, on écoute… ou on essaie du moins !

Les pionniers de l’art s’opposent aux robots rêveurs pour la justice créative.

Les associations comme SAG-AFTRA et le Writers Guild of America ont même récemment organisé des grèves afin de marteler leur légitime demande de protections contre l’emploi aveugle de l’IA dans les studios. Gare aux suppressions de scènes cultes par des robots sans émotion!

Pas besoin d’être avocats pour sentir que quelques affaires juridiques risquent de se multiplier. De Wall Street Journal au New York Post, ils se sont déjà levés pour accuser Perplexity AI et d’autres comme la marque Suno de non-respect des droits d’auteur. Loin d’être sur un nuage, Universal, Warner et Sony ont depuis juin sonné le tocsin contre des logiciels générateurs de musique IA. Et ils ne jouent clairement pas du violon !

Cher lecteur, comme le dit l’adage de la Silicon Valley, « Apprendre des erreurs des autres », l’intelligence artificielle doit peut-être envisager des cours de droit ou à tout le moins lire les CGU (Conditions Générales d’Utilisation) pour éviter de se prendre des procès sur le coin du serveur. Alors, notons que même si les machines prennent de la place, elles devraient laisser ce qui appartient de droit aux esprits créateurs. En attendant, dans ce jeu de chat et clavier entre célébrités et robots, elles devraient éviter de danser sur des tubes sans autorisation, sous peine de se faire « pixeliser » par le boomerang juridique !

Source : Engadget

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