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Credits image : Google DeepMind / Unsplash

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L’AISI ou ne pas être, tel est le problème !

« Une bonne technologie ne se contente pas d’optimiser, elle sécurise aussi », disait un robot féru de lois bien codées. Et justement, dans cette même veine d’anticipation fictive, se déroule aujourd’hui l’épopée du très sérieux Institut de Sécurité de l’Intelligence Artificielle des États-Unis (AISI), qui semble sur le point de jouer sa dernière scène sans un coup de pouce du Congrès. Oui, l’avenir des robots est entre les mains de quelques humains décidés… ou pas.

Créé en novembre 2023, l’AISI avait tout pour plaire dans le cercle très fermé des organisations fédérales : un budget d’environ 10 millions $, un directeur digne de ce nom, et même une alliance transatlantique avec son équivalent britannique pour pimenter son CV. Tout cela grâce à un décret présidentiel bien ficelé de Joe Biden. Mais un souffle politique pourrait balayer ce fragile édifice. Imaginez seulement un président avide de jouer aux dominos avec les décrets passés pour voir s’effondrer d’un coup des institutions comme l’AISI. Brr, ça fait frémir n’est-ce pas ?

Chris MacKenzie, le maître des télécommunications chez Americans for Responsible Innovation, n’est pas dupe. Selon lui, formaliser l’existence de l’AISI auprès du Congrès stabiliserait aussi la fébrilité budgétaire. C’est comme offrir à l’AISI la stabilité d’une maison en dur plutôt qu’une tente de camping, prête à s’envoler au moindre coup de vent législatif. Les priorités de financement étant naturellement plus élevées pour les entités officiellement reconnues, on croirait presque à un conte de fées bureaucratique.

L’AISI, une belle Algorithmanie qui ne demande qu’à être éternisée par nos chers congressistes.

Malgré tout, quelques voix discordantes résonnent dans la symphonie législative : un certain Ted Cruz se permet même de râler sur le versant diversité du projet. Néanmoins, avec un soutien de taille de la part des géants technologiques que sont Microsoft, Google ou encore IBM, il semblerait que l’AISI ait des défenseurs tout à fait… heavy duty. Et puis, avouons-le, cela reste la meilleure chance d’instaurer des normes IA solides pour le futur.

Quant aux enjeux géopolitiques, ils ne sont pas en reste ! Ne laissons pas à d’autres le plaisir de grimper en tête du peloton dans la course mondiale à l’IA. Des accords internationaux sont en place et des nations toutes puissances confondues pressent l’alliance. Comme le dirait Jason Oxman, il est temps que le Congrès offre à l’AISI l’assise législative nécessaire pour que brille l’IA étoilée. Que l’invitation au bal des nations de l’IA ne passe pas sous le tapis du salon de nos congressistes.

C’est donc un appel à l’action collective, une course contre la montre où, comme souvent, l’humour politicien dépasse tout entendement. Que les responsables se lèvent, car après tout : « Qui va lentement… va sûrement être dépassé par des robots ! »

Source : Techcrunch

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