« Le progrès a ses avant-gardistes et ses inconditionnels. Parfois, il a aussi ses micro-kilns super innovants. » Voilà comment pourrait commencer notre petit tour d’horizon des projets osés et boisés de Furno, la startup de ciment qui refuse de prendre le train du développement durable en retard.
Alors, qu’ont-ils de spécial ces micro-kilns de Furno, à part nécessiter une loupe quand on a l’habitude des méga-usines de ciment ? Eh bien, imaginez que Furno a décroché un magnifique chèque de 20 millions de dollars de notre cher Département de l’Énergie. L’objectif ? Implanter jusqu’à huit petits fours à ciment dans une usine de Chicago. Oui, vous avez bien lu, de quoi donner un coup de fraîcheur à la vieille cité des vents, où le ciment doit souvent voyager plus de 100 miles pour arriver à bon port.
Réduire la pollution et les coûts de transport, la recette magique de Furno.
Furno, avec son partenaire Ozinga, l’un des gros consommateurs de ciment du coin, espère réduire drastiquement la pollution et les coûts de livraison grâce à ces mini-installations. Ozinga, qui n’est pas le roi de l’ozone, utilise chaque année environ 60 000 tonnes de ciment dans ses projets de constructions. Grâce à ces micro-kilns, le binôme cherche à produire ce ciment directement sur place, avec une approche bien plus écologique, utilisant probablement du biogaz — rien que ça !
Il n’y a pas que les matériaux innovants qui excitent Furno, il y a aussi l’avenir de ses employés. Avec leur « Project Oz », un clin d’œil sympa à leur partenaire et pays d’origine, la startup promet la création de 50 jobs dans la construction et 30 emplois permanents. Un bon coup de pouce pour compenser les fermetures de centrales à charbon, n’est-ce pas ?
Furno a beau être pionnière dans son coin, elle n’est pas la seule étoile montante. La startup Terra CO2, du Colorado, avoue en catimini avoir décroché 52,6 millions de dollars pour construire une usine à ciment plus verte près de Salt Lake City. Mais parlons concrètement : avec des kilns capables de réduire les émissions de carbone de 70 %, les innovateurs de Mountain View frappent là où ça compte!
En tout cas, quelque chose me dit que Furno n’a pas fini de faire parler de lui. Et si vous êtes à TechCrunch Disrupt, ne manquez pas leur CEO, Gurinder Nagra, qui viendra en personne souffler le vent du changement. Jusqu’à maintenant, on peut dire que leur fournée de progrès ne manque pas de levain. À coup sûr, c’est un projet qui brûle sans rater le coche!
Enfin, comme le disent si bien les cimentiers, « Quand le ciment s’enflamme, le progrès d’une ville s’enclenche! » Pas de doute, avec Furno, le futur s’annonce béton.
Source : Techcrunch