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Credits image : Han Tu / Unsplash

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Une étoile cachée provoque-t-elle l’étrange éclat de Betelgeuse ?

Que savons-nous vraiment sur l’éclat mystérieux de Betelgeuse ? Cette étoile géante rouge, visible dans la constellation d’Orion, intrigue les astronomes depuis des années. Prononcé « Beetlejuice », comme le personnage de Michael Keaton, Betelgeuse est au cœur de nombreuses spéculations et recherches. Est-elle prête à exploser en supernova ?

Depuis longtemps, certains scientifiques anticipent cette éventuelle catastrophe céleste, mais les prévisions restent floues. Selon la NASA, l’événement ne devrait pas survenir avant 100 000 ans. Pourtant, une nouvelle théorie émerge : le comportement fluctuante de Betelgeuse pourrait s’expliquer par la présence d’un compagnon stellaire invisible. Y a-t-il un « Betelbuddy » qui influence l’éclat de l’étoile en balayant les poussières cosmiques ?

Jared Goldberg de l’institut Flatiron en est convaincu. Sans ce compagnon, explique-t-il, « il y aurait quelque chose de bien plus étrange à l’œuvre, un phénomène que la physique actuelle ne peut expliquer. » En collaboration avec des chercheurs de l’Université du Wyoming et de l’Observatoire Konkoly, Goldberg a publié une étude allant dans ce sens dans The Astrophysical Journal.

Existe-t-il vraiment un « Betelbuddy » ou assistons-nous à un phénomène stellaire encore inconnu ?

Donc, comment comprendre les deux pulsations distinctes de l’étoile ? L’une est-elle un battement fondamental, tandis que l’autre résulterait d’un facteur externe ? Les simulations informatiques des chercheurs suggèrent qu’une étoile de la taille du Soleil, surnommée Alpha Ori b, pourrait jouer ce rôle. Mais comment prouver son existence sans observations directes ?

L’équipe cherche à obtenir du temps sur des télescopes pour explorer cette hypothèse. Pourtant, d’autres scénarios sont envisagés, comme des fluctuations internes ou magnétiques au sein de Betelgeuse. Mais soit Alpha Ori b se révèle, soit il faudra repenser nos modèles stellaires.

Une autre idée évoquée par Meredith Joyce, une co-auteur de l’étude, est la présence potentielle d’une étoile à neutrons. Mais sans preuves d’émissions en rayons X, cette hypothèse demeure spéculative. L’avenir réside peut-être dans un réexamen minutieux.

Quel futur pour Betelgeuse ? La recherche continue. Et si une étoile compagne se révèle, devrait-elle être nommée Otho, en hommage à un personnage pittoresque ?

Source : Mashable

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