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Pinterest, Attention à la Punition!

« On ne nous demande pas si on préfère du sucre dans notre café ou des cookies dans notre navigateur. » Voilà une réflexion qui s’applique à Pinterest, cette plateforme chargée de belles images qui finit par nous donner la chair de poule. Et pourquoi donc ? Eh bien, elle est devenue la cible de noyb, une ONG européenne spécialisée dans les droits à la vie privée. Pinterest est accusée de cuisiner nos données sans notre accord. Privacy rights, ahoy!

Gare à la GDPR qui, avec sa baguette légale, peut transformer un géant technologique en nain financier; quatre pourcent des revenus annuels mondiaux, c’est pas rien! Et pourtant, cette menace ne semble pas refroidir Pinterest, qui joue au funambule sur le fil du règlement, à l’instar de bien d’autres entreprises accro aux profils profilés.

Il semble que Pinterest ait manqué un épisode. L’affaire tragique de Molly Russell en 2017 avait déjà placé le projecteur sur leur politique de traque. Une jeune Britannique avait tragiquement mis fin à ses jours après avoir été exposée, entre autres, à des contenus alarmants poussés par Pinterest. Cette histoire avait déjà mis en lumière les effets pervers d’un manque de contrôle éthique sur les données.

Pinterest doit apprendre que, sans consentement, l’intérêt légitime devient bien moins légitime.

La plainte déposée par noyb auprès de la CNIL dénonce l’application d’un certain « intérêt légitime ». Vous savez, cette notion vague que Pinterest utilise pour justifier le pistage publicitaire sans notre autorisation expresse. La CJUE a pourtant récemment sermonné Meta pour des pratiques similaires. Faut-il vraiment le crier sur tous les toits?

Plus de 130 millions d’adeptes de la créativité numérique dans l’UE seraient pistés par défaut. Si vous êtes un utilisateur de Pinterest, pas besoin d’être devin pour savoir qu’ils vous demanderont de vous désinscrire plutôt que de vous demander votre bénédiction dès le départ. Or, selon la GDPR, le consentement doit sonner comme une symphonie, et non être arraché à coups de tambourinement.

noyb nous raconte l’histoire d’une utilisatrice qui se croyait invisible. Ce n’est qu’après un tour par les paramètres de « confidentialité et données » qu’elle découvre l’étendue de la surveillance digne d’un film d’espionnage. Subsiste un brouillard quant à la façon dont ses données étaient partagées avec des tiers, malgré ses demandes répétées.

Pinterest est en ligne de mire. noyb réclame que les données soient effacées et que des détails explicites soient fournis sur le partage de ces données. Ils souhaitent aussi que Pinterest soit sanctionné assez sévèrement pour éviter une récidive fruitée. Quant à Pinterest, ils n’ont pas encore répondu à cette soudaine rafale de questions. Seraient-ils occupés à épingler de nouvelles excuses?

Quand consentement rime avec arrondissement, il est temps pour Pinterest de cesser le malentendu. Ainsi, au lieu de « pins », il semblerait que Pinterest accumule les « fins ». Ce serait bien d’arrêter de plier les règles en leur faveur. Ce n’est peut-être qu’une épingle dans l’océan numérique, mais tendons l’oreille pour éviter de futurs naufrages de données!

Source : Techcrunch

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