« Avez-vous déjà essayé de peser une étoile défaillante ? C’est plus facile que de deviner ce que votre chat pense. » Voilà qui pourrait être l’état d’esprit des astronomes aujourd’hui, grâce au vaillant James Webb Space Telescope, dont la mission est désormais de lever le voile cosmique sur des objets célestes qui nous échappaient jusque-là.
Nos amis en blouse blanche de la NASA ont récemment jeté leur filet (ou plutôt leur télescope) dans l’immensité de l’espace et, surprise, une pêche miraculeuse s’est manifestée : des candidates naines brunes ! Mais pas n’importe où, mes chers lecteurs : ces mystérieux objets ont été repérés à près de 200,000 années-lumière de la Terre, hors de notre chère Voie lactée. Merci, Webb, de nous éclairer là où la lumière manque !
Pour ceux qui se demandent, une naine brune n’est ni un acteur oublié d’un vieux film muet d’Hollywood ni une planète ratée. C’est un entre-deux fascinant : trop gros pour être une planète, et pas assez lourd pour enflammer le feu stellaire. Imaginez une boule de gaz libre comme l’air, flottant de manière solitaire et posant plus de questions que de réponses – une sorte de rebelle interstellaire.
Ces naines brunes jouent peut-être un rôle clé dans l’énigme de la « masse manquante » de l’univers.
La découverte a eu lieu dans un amas stellaire du nom poétique de NGC 602 aux confins de la galaxie naine du Petit Nuage de Magellan. Les photos de cet amas révèlent une myriade d’étoiles juvéniles que Webb a pu analyser de près, mettant en avant un éventail de naines brunes dans un environnement qui, apparemment, ressemble aux balbutiements de l’univers. Cette trouvaille, chers lecteurs, pourrait bien nous indiquer comment notre voisinage cosmique a pris forme, il y a des milliards d’années.
Et voilà, grâce à Webb et à la science, nous voilà sur le pas d’une porte mystérieuse, celle de la compréhension cosmique. Quelques naines brunes par-ci, un amas d’étoiles arriérées par-là, nous sommes en chemin pour éviter l’ombre de l’ignorance universelle. Alors, en attendant que l’univers nous dévoile ses autres secrets, souvenons-nous que parfois, ce qui semble échouer à briller est en fait plein d’éclat caché. Après tout, chaque étoile ratée n’est peut-être qu’un succès en devenir.
Et pour clore cette odyssée cosmologique avec légèreté : même dans l’obscurité de l’espace, il semble que tout est une question de « faut briller pour être vu » !
Source : Engadget