« Quand la gravité nous tire vers le bas, nous préférons lever les yeux vers les étoiles. » Eh bien, c’est exactement ce que fait la NASA avec sa dernière aventure : soulever un composant lourd de 103 tonnes pour ses prochaines missions lunaires.
Au Centre Spatial Stennis, près de la charmante ville de Bay St. Louis dans le Mississippi, les équipes de la NASA s’affairent à installer un simulateur d’interétage sur la plateforme de test Thad Cochran. Contrairement à ce que pourrait penser quelqu’un qui a des sueurs en déménageant un canapé, ces pros lèvent des morceaux de fusée ! Oui, ce simulateur d’interétage, imitant le vrai SLS (Space Launch System), est une pièce maîtresse pour protéger la future phase supérieure du lanceur, crucial pour le programme Artemis qui vise à faire fouler le sol lunaire par les humains… encore une fois.
Installé sur le poste B-2 du centre de test, cette section n’est pas juste là pour faire joli. Elle est bardée de tuyaux, de tubes et de systèmes électriques, prête pour des essais rigoureux qui garantiront que tous ces composants resteront bien accrochés lors des futurs voyages spatiaux. En gros, on s’assure que rien ne part en vrillette dans l’espace !
La préparation minutieuse du SLS est essentielle pour que l’Artemis IV soit véritablement un petit pas pour les astronautes.
Ce sympathique interétage fait un bond technologique avec la conception Block 1B, remplaçant le Block 1, en pouvant transporter 40 % de charge utile en plus. Avec une capacité de 38 à 42 tonnes, il permet de glisser en douce quatre moteurs RL10 fabriqués par L3Harris. Et pour ceux qui aiment les stats, sachez que ses mensurations, c’est 31 pieds de diamètre et 33 pieds de hauteur. Concrètement, il absorbera la poussée brûlante du feu de l’EUS pour éviter que la plateforme de test ne s’écroule sous les 97 000 livres de poussée. Bref, un vrai costaud ce simulateur !
Mais pourquoi toute cette agitation ? Parce que ces tests au centre Stennis préparent le terrain pour la mission Artemis IV où quatre astronautes, pas moins, s’envoleront dans la navette Orion pour rejoindre la station spatiale Lunar Gateway. Ensuite, ils descendront sur la Lune en mode décapotable… ou plutôt en mode Starship HLS, le module d’atterrissage lunaire. Excitant, non ?
Pour un petit aperçu en vidéo, jetez un œil ci-dessous (ou plutôt, levez les yeux) :
Donc lorsque NASA soulève, c’est pour prétendre à des sommets également : faire flotter des humains au-dessus de nos têtes ! Avec tout ça, on espère que ces voyages ne partiront pas en orbite… de Bugs !
Source : Engadget