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Credits image : Jamie Street / Unsplash

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L’IPOw, c’est pas chouette ?

Comme le disait si bien Grand-mère : « Ne mets pas la charrue avant les robots-tondeuses ». Un conseil qui pourrait s’appliquer aux investisseurs en capital-risque qui espéraient que les introductions en bourse (IPO) feraient leur grand retour en 2024. Spoiler : ce n’est pas encore d’actualité, et cela ne risque pas de se passer dans les deux mois qui viennent.

Selon Adena Friedman, PDG de NASDAQ, la situation n’est pas si simple. Lors de l’événement BFD d’Axios, elle expliquait que même si techniquement, les marchés publics ont connu une année spectaculaire avec un S&P 500 en hausse de 22 %, il y a tout un monde de nuances derrière ce chiffre. En effet, l’indice est fortement pondéré par de grandes entreprises comme Apple et Microsoft qui, avec succès, tirent la couverture à elles. Pendant ce temps, les petites entreprises sautillent sur les montagnes russes avec le mot « galère » marqué sur leur front.

Friedman décrit ce marché boursier comme « une histoire de deux villes »: les grandes capitalisations, qui affichent une augmentation de 10% en valeur, et les petites, qui ploient de 10% sous la moyenne. Il semble que les investisseurs ne soient pas friands des petites cap, et il est difficile de les blâmer lorsqu’elles sont si profondément enfouies dans l’ombre des géants.

En attendant, les IPO restent entre parenthèses, peut-être à ajouter à votre liste : « choses improbables à voir en 2024 ».

Les startups en fin de développement ne sont pas non plus dans les starting-blocks pour une IPO réussie. La plupart aspirent à une année de performances mirobolantes avant de se lancer. Et si l’on considère l’environnement avec des taux d’intérêt élevés, les entreprises qui brûlent encore du cash sont perçues par les investisseurs publics comme un croissant inversé… ou peut-être un boomerang !

La Planque, alias le marché privé, semble d’ailleurs, plus accueillant pour les sociétés. Le marché des « secondaires », où les investisseurs achètent des parts d’entreprises privées, est en effervescence. De ce fait, les startups tardives peuvent obtenir de la liquidité sans trop d’efforts. Prenons l’exemple de Ro, fournisseur de télémédecine, où le PDG a récemment souligné les joies de rester, si j’ose dire, en « mode vampire » à l’abri de la lumière publique.

Tout n’est pas sombre pour autant, Friedman prévoit le retour des IPO en force d’ici 2025. Quelques IPO biotech récentes démontrent que l’appétit des investisseurs est bien là, malgré quelques bavures post-introduction. Il y a aussi certaines entreprises comme Chime et Klarna qui semblent prêtes à ululer joyeusement vers le marché public.

Se lancer en bourse, c’est aussi, selon Friedman, répartir plus équitablement le gâteau financier… sans oublier de laisser une part aux nombreux robinets de champagne annuels des investisseurs privés. Alors, pour parodier un vieux dicton : qu’il ne pleuve ou qu’il vente, l’introduction en bourse, ce n’est jamais le jour des 12 mois du début d’une forte performance !

Source : Techcrunch

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