«La seule chose inévitable dans la vie, ce sont les impôts et les mises à jour logicielles.» Voilà qui résume bien le mouvement constant de l’univers des technologies, et notamment celui de l’IA, où les « modèles du monde » font désormais leur show. Ces systèmes, potentiellement révolutionnaires, imitent la manière dont nos esprits génèrent des simulations du monde. Bref, ils pourraient être les futurs scénaristes des blockbusters de l’intelligence artificielle.
Le projet audacieux de Fei-Fei Li, « World Labs », s’est vu offrir un financement de 230 millions de dollars pour développer des « grands modèles du monde ». De plus, la cavalerie d’OpenAI a vu l’un de ses as du générateur vidéo, Sora, galoper vers DeepMind pour perfectionner ces simulateurs du monde. Peut-être qu’un jour, nos assistants domotiques pourront non seulement nous rappeler nos réunions, mais aussi livrer des prédictions météo plus précises qu’un orteil frileux.
Mais que cachent réellement ces mystérieux modèles ? Inspirés des jeux subtils de nos neurones, ces trésors technologiques réassemblent nos perceptions sensorielles pour donner un sens (ou du moins essayer) à ce bazar qu’est notre réalité. Imaginez un peu un joueur de baseball, ses réflexes agissant comme des symphonies grâce aux modèles internes de son cerveau ! Ce n’est pas juste une question de physique – c’est presque de la poésie cérébrale en mouvement.
En fin de compte, les modèles du monde pourraient être à l’IA ce que la toile est à l’artiste.
Quand on sait que nos modèles internes peuvent nous prédire l’impact d’une batte sur une balle avant même que notre vision n’enregistre la scène, on effleure de près l’acuité que ces modèles du monde cherchent à capturer. Imaginez un jour où un modèle serait capable de planifier le ménage dans votre maison en activant des robots à des endroits stratégiques – un rêve devenu réalité au prix d’une étincelle d’ingénierie supplémentaire.
En parlant de rêves, ces modèles ne se limiteraient pas à perfectionner la génération vidéo (mirages mouvants, vous êtes prévenus), mais pourraient aussi projeter leur savoir dans des domaines aussi variés que la robotique ou la prise de décision par IA. Yann LeCun lui-même nous promet une décennie (ou deux) d’innovations surprenantes, bien que, pour le moment, les systèmes actuels n’ont pas encore décroché leur bac en intuition et bon sens.
Mais chaque médaille a son revers. Construire ces modèles requiert l’équivalent énergétique de plusieurs centrales nucléaires en matière de calcul, sans compter les dérapages possibles dus à des biais ou des hallucinations dignes d’un film de science-fiction. Le manque de données variées promet d’être un nœud de plus à démêler dans cet écheveau numérique.
Dans cette danse virtuelle, le but ultime pourrait être de donner aux robots une conscience de leur environnement, sinon de leur donner la réplique dans le prochain Spielberg. Qui sait, peut-être qu’un jour, ces modèles nous raconteront l’histoire de notre monde, un pixel à la fois.
En attendant, souvenez-vous que dans le monde fantastique de la technologie, la seule chose plus complexe qu’une IA, c’est de la faire raisonner comme un être humain. Alors, sourire aux lèvres, préparez-vous : on dit qu’une nouvelle ère du spectacle IA est sur le point de commencer. Après tout, ce n’est qu’une question de « temps réel » !
Source : Techcrunch
