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Credits image : Andrew Neel / Unsplash

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Comment ForceField propose-t-elle une solution à l’ère des deepfakes ?

Comment les deepfakes et le contenu falsifié façonnent-ils notre paysage numérique, et quelles solutions émergent pour contrer ce phénomène ? À l’occasion de TechCrunch Disrupt 2024, une startup se fait remarquer par son approche novatrice pour authentifier les contenus dans un monde dominé par l’IA.

ForceField, cette nouvelle venue dans l’arène technologique, propose une API baptisée MARQ, avec une première application dédiée à l’authentification des contenus. Pourquoi cette quête d’authenticité est-elle cruciale de nos jours ? Selon Europol, d’ici 2026, 90 % des contenus en ligne pourraient être générés par des intelligences artificielles. Dans cette course contre le faux numérique, les poids lourds de la technologie, comme Google et Meta, commencent à étiqueter les images créées par l’IA. Mais ces efforts suffisent-ils à dissiper l’ombre des deepfakes ?

Face à ce dilemme, d’autres startups comme Clarity et Reality Defender apparaissent, mais ForceField adopte une tactique singulière. Cette entreprise axe sa stratégie sur le niveau des dispositifs, non sur le contenu. Imaginez un monde où chaque flux de données sur votre appareil pourrait être vérifié en temps réel. N’est-ce pas une façon de lutter efficacement contre les altérations numériques ?

ForceField introduit un modèle de vérification en temps réel, intégrant une approche où chaque stream de données est signé et vérifié.

Le produit phare de ForceField, HashMarq, établit une « chaîne de garde » basée sur la blockchain pour authentifier les contenus. Ne risque-t-on pas de confondre cette utilisation innovante de la blockchain avec la vague hype du web3 ? Le PDG de ForceField, MC Spano, clarifie : il ne s’agit ni de cryptomonnaies ni de jetons, mais d’une application pure des contrats intelligents pour la vérification d’actifs numériques.

Comment ForceField s’assure-t-elle que le contenu n’a pas été modifié ? L’entreprise considère des points de preuve variés, examinant minutieusement les métadonnées, la géolocalisation, et d’autres signaux captés lors de la collecte de données. Ce niveau de détails suffira-t-il à convaincre les acteurs qui, comme les journalistes, ont besoin de certitude dans l’information manipulée chaque jour ?

Alors que ForceField cible d’abord le secteur de l’assurance, où l’authenticité des contenus est cruciale, les implications de cette technologie sont vastes. Journalistes citoyens, forces de l’ordre, chacun pourrait bientôt s’appuyer sur cette API pour garantir l’origine des informations. Mais dans un marché où la diversité et l’égalité des sexes restent des défis, ForceField se démarque également en tant qu’entreprise menée uniquement par des femmes. Cela ne pourrait-il pas être un message puissant dans l’univers très masculin des technologies émergentes ?

Avec les questions de financement en cours, ForceField continue de poser une question explosive : dans un monde de faux, qui détient véritablement la clé pour prouver ce qui est réel ?

Source : Techcrunch

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