« Intelligence artificielle ou artificielle intelligence ? Le vrai défi, c’est de savoir qui prend les commandes ! » Voilà le dilemme qui anime les débats autour de l’élection présidentielle aux États-Unis, protagonisée par les candidats Kamala Harris et Donald Trump. Tandis que les projecteurs se braquent principalement sur des sujets comme l’immigration et l’économie, l’IA, elle, se fraie un chemin discret mais influent dans les coulisses politiques.
La politique américaine a rarement montré une vision claire sur les technologies émergentes, mais, contre toute attente, Kamala Harris et Donald Trump ont tous deux quelque expérience en matière d’intelligence artificielle. Pendant que Harris peaufinait l’approche de l’administration Biden, Trump a été le premier président à signer un décret sur l’IA. Et pourtant, aucun des deux n’a encore fait de l’IA l’atout majeur de sa campagne. Alors, que nous réserve l’avenir sous leur potentiel mandat ? Tentons de décrypter le mystère, un algorithme à la fois.
En piste, Kamala Harris a pris le taureau par les cornes lorsqu’il s’agit d’IA ! En tant que figure clé de l’administration actuelle, elle semble bien partie pour prolonger ses efforts. En mai 2023, elle a agité la scène internationale lors du sommet global sur la sécurité de l’IA à Londres, évoquant les cyberattaques de grande ampleur possibles et les erreurs d’algorithme impactant les seniors. Harris entend dresser des garde-fous clairs contre la discrimination et la désinformation engendrées par l’IA.
« Entre prudence et innovation, l’IA exige plus qu’un simple coup de baguette magique. »
Mais malgré toute sa bonne volonté, l’administration Biden, sans le soutien d’un acte du Congrès, reste limitée dans sa capacité à appliquer des régulations drastiques. Qu’à cela ne tienne ! Harris demeure optimiste, soulignant ses connexions solides avec la Silicon Valley, bien que son prolongement dans une ère potentiellement présidentielle reste à observer.
Du côté de Donald Trump, la stratégie est résolument tournée vers la stimulation du secteur privé avec un minimum d’endiguement gouvernemental. En 2019, il avait déjà mis le pied à l’étrier de l’IA en inaugurant l’Initiative Américaine IA, bien que sa plateforme officielle actuelle se contente de paraphraser des prises de position proactives inspirées par America First Policy Institute.
Les alliés de Trump ont même planifié des « projets Manhattan » pour l’IA militaire. L’intention générale est de faire de l’Amérique un pôle d’innovation en IA, tout en freinant la collaboration avec la Chine. De sa part, l’IA pourrait bien être l’outil génial pour réduire le gaspillage économique américain, à condition qu’il ne néglige pas les questions de confidentialité des consommateurs.
En résumé, que l’on préfère Harris avec ses protections prioritaires pour les consommateurs ou Trump avec son esprit rebelle contre les contraintes, chacun a sa recette pour l’avenir de l’IA. Mais qui osera dire « IA rien compris » quand il est question de réglementer ce vénérable domaine ?
En attendant le dénouement de cette élection high-tech, restons à l’écoute car, une chose est sûre : « IA vaut toujours mieux deux fois qu’une pour garantir un futur tech sécurisé ! »
Source : Engadget