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Credits image : Pierre Châtel-Innocenti / Unsplash

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Green-Got, la néobanque respectueuse du climat, peut-elle séduire les consommateurs?

Est-ce possible d’avoir un compte bancaire respectueux de l’environnement ? La start-up française Green-Got propose une alternative aux comptes bancaires traditionnels axée sur la lutte contre le changement climatique. Comment ? En garantissant que les économies de ses clients et l’argent qui dort sur leurs comptes n’iront pas financer des projets à base de combustibles fossiles et d’autres industries polluantes.

Récemment, Green-Got a levé 5 millions d’euros lors d’un tour de table mené par Pale Blue Dot. La communauté des clients de Green-Got a contribué près de 2 millions d’euros à cette levée de fonds. La start-up a géré sa campagne de financement participatif sur Crowdcube avec environ 1 300 investisseurs. Mais comment fonctionne cette néobanque soucieuse de l’environnement ?

Green-Got garantit que votre argent ne finance pas les industries polluantes.

En tant que néobanque, Green-Got mise sur des fonctionnalités similaires à ce que propose la concurrence. Les clients peuvent créer un compte en quelques minutes grâce à l’application mobile de Green-Got, et reçoivent un compte courant avec un numéro IBAN français. Quelques jours plus tard, ils reçoivent leur carte de débit, compatible avec Apple Pay et Google Pay. Et contrairement aux banques traditionnelles, Green-Got ne facture pas de frais de transaction à l’étranger en plus du taux de change Mastercard.

Ce qui différencie Green-Got des autres néobanques, c’est sa focalisation sur le climat. La start-up veut s’assurer que l’argent de ses clients ne finance pas des entreprises à l’impact environnemental négatif. Comment ? En agissant en tant qu’institution de paiement, s’associant à une banque (Crédit Mutuel Arkéa) pour que l’argent des clients ne soit pas investi de quelque manière que ce soit. Il reste simplement sur le compte, en attente du prochain retrait d’espèces. Plus encore, Green-Got affiche l’équivalent en CO2 (CO2e) des achats effectués avec la carte, pour que les clients puissent prendre conscience de l’impact de leurs dépenses.

Contrairement à d’autres néobanques, Green-Got génère des revenus grâce à des abonnements payants et ne comptabilise pas les commissions d’interchange pour ses profits. Ces commissions sont plutôt reversées à des organisations à but non lucratif sélectionnées par les clients. Chaque transaction effectuée avec la carte du client génère donc un don à une association choisie. Les projets futurs de Green-Got incluent le lancement de comptes d’épargne sous forme de contrats d’assurance-vie, avec des produits financiers spécifiques évalués et sélectionnés pour leur impact environnemental positif.

Green-Got arrive sur le marché après les néobanques généralistes et les banques traditionnelles qui tentent d’intégrer l’impact du climat dans leurs priorités, telles que le Crédit Coopératif ou La Nef. La question est donc de savoir quelle place Green-Got parviendra à se faire dans les années à venir…

Source : Techcrunch

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