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Credits image : Austin Distel / Unsplash

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Quand la Start-up s’envole, gare au coup de Ventaillons !

“L’argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue”… sauf quand il s’agit de surévaluer ta startup, auquel cas il pourrait surtout contribuer à un futur casse-tête financier.

Au cœur de la mythique Silicon Valley, là où un jour se pourrait peut-être naître Skynet, Elizabeth Yin, co-fondatrice de Hustle Fund, a tiré la sonnette d’alarme lors de la dernière édition de TechCrunch Disrupt. Être ambitieux, c’est bien. Mais viser la lune dès la première levée de fonds, c’est comme vouloir courir un marathon sans entraînement : c’est risqué et ça peut « griller » pas mal d’opportunités.

Les trop lourdes valorisations des startups ont des conséquences en cascade. Quand à chaque tour de table, on s’attend à voir l’entreprise faire fois deux ou trois, et que, spoiler alert, ça n’arrive pas, l’atterrissage peut être douloureux. Elizabeth Yin rappelle qu’une valorisation initiale raisonnable est un investissement pour l’avenir. Le meilleur encore, c’est que tout cela peut aussi affecter les employés eux-mêmes.

Quand la valorisation monte plus haut qu’un cerf-volant, gare à la chute de motivation des employés!

Renata Quintini, co-fondatrice de Renegade Partners, met en garde : si une startup n’atteint pas la valorisation espérée, les actions détenues par les employés pourraient voir leur valeur fondre plus vite qu’un cornet de glace en été. Parce que, oui, les actions sont souvent synonymes de motivations initiales pour ceux qui rejoignent une entreprise innovante. Et encore, faut-il savoir où l’on va avec son plan de financement.

Entre le blabla et la prise de conscience, Corinne Riley de Greylock prône une approche réaliste et huilée : avoir les pieds sur terre avec des attentes de valorisation bien définies dès le départ. Oublie les longues rounds et les valses hésitations, c’est du temps perdu pour tout le monde, y compris pour les VCs ! Question pratique ? Savoir combien lever et ne pas naviguer à vue.

À l’heure de la levée de fonds délicate, Quintini conseille d’avoir à l’esprit des gammes pour le montant recherché ainsi que pour la valorisation. Et si un VC arrive avec une proposition inattendue, méfiez-vous des petites lignes en bas du contrat ! Dans le monde du financement, tout ce qui brille n’est pas or.

Que faire alors? Canaliser sa créativité pour bâtir une stratégie intelligente, quitte à faire des choix qui ne prennent pas la route générale. Une gestion méticuleuse des négociations des participations de chacun, jusqu’à qui siègera au conseil d’administration, est essentielle. “Je conseille à nos fondateurs de rejeter franchement les termes non standards”, avertit Yin. Parce qu’on ne revient pas si facilement en arrière une fois le contrat signé.

Avec une pointe de malice, disons-le ainsi : viser trop haut revient à risquer de tomber de son propre piédestal. Conclusion : à trop vouloir encorder sa licorne, on pourrait bien finir par dresser un âne. 🦄

Source : Techcrunch

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