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Credits image : NASA / Unsplash

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« Parfum d’étoile, flair bizarre ! »

« Dans l’espace, personne ne vous entendra crier… ni sentir les œufs pourris ! » En cette fin d’année 2023, une équipe d’astronomes suée le parfum d’un nouveau monde à l’extérieur de notre système solaire, qui a un parfum des plus désagréables. Nous parlons d’une odeur distincte de dioxyde de soufre et d’hydrogène sulfuré, plutôt connu pour éveiller des soupçons de souffrance nasale instantanée. Que se passe-t-il donc avec cet exoplanète surnommée L 98-59 d ?

C’est grâce au Télescope spatial James Webb, fruit d’un effort international entre la NASA et les agences spatiales européenne et canadienne, que cette planète rocheuse a révélé ses secrets olfactifs. Située à environ 35 années-lumière dans la constellation de Volans, cette prétendue « super Terre » est un peu plus grosse que notre humble planète bleue. Ne vous inquiétez pas, vous pouvez ranger vos masques à gaz, c’est encore un peu loin pour qu’un vent de souffre vous chatouille le nez.

Les chercheurs suggèrent que cette planète inhospitalière pourrait avoir une surface volcanique en ébullition. Un peu comme Io, la lune volcaniquement active de Jupiter, cette exoplanète subirait des variations gravitationnelles qui provoqueraient tout ce vacarme olfactif. Imaginez un bain de lave interstellaire où les volcans soufflent leurs odeurs directement dans l’univers.

Ce nouveau monde n’est peut-être pas un paradis pour nos narines, mais il pique certainement notre curiosité scientifique.

Avec une première observation atmosphérique effectuée, l’équipe a encore du chemin à faire pour confirmer leurs résultats et éviter de confondre des tâches stellaires avec d’éventuelles éclaboussures d’odeurs de souffre. Une seule traversée de L 98-59 d devant son étoile a fourni ces données, mais certaines raisons peuvent laisser penser que la douce odeur de soufre pourrait bien être plus qu’une hallucination scientifique.

Il est fascinant de réaliser que, dans notre quête de planètes habitables, nous tombons sur des mondes qui ne pourraient faire que frémir nos narines. Cette découverte met en lumière l’importance des atmosphères des exoplanètes dans notre recherche de mondes habitables. La Nasa elle-même joue avec les mots en parlant de l’atmosphère terrestre comme d’une « couverture de sécurité », protectrice pour la vie telle qu’on la connaît.

Si la planète L 98-59 d n’a pas d’avenir en tant que notre seconde maison, elle stimule notre imagination et ouvre la voie à de nouvelles explorations. Alors, qui sait ? Peut-être qu’un jour, nous trouverons la première note d’une symphonie cosmique et olfactive en orbitant simplement autour d’un soleil étranger. D’ici là, espérons que notre propre planète terre reste parfumée d’un bon gel hydroalcoolique et de sapins fraîchement coupés.

En fin de compte, tout cela nous rappelle que l’Univers est plein de surprises. Des mondes qui puent peuvent nous en apprendre autant que ceux qui brillent. Alors, gardons les yeux ouverts et les nez, peut-être, un peu fermés.

Source : Mashable

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