« L’innovation, c’est tourner des idées en chômage ! » Voilà une citation qui pourrait tristement résumer l’année 2024 qui n’aura pas épargné la planète tech, frappée par une vague de licenciements retentissante. En effet, pas moins de 130 000 postes ont été supprimés dans 457 entreprises différentes, nous rapportent les analystes de Layoffs.fyi. Autant dire que le secteur tech est devenu un carrousel de CVs virevoltant dans tous les sens.
Les mastodontes comme Google, Microsoft, et Amazon ont allégé leurs effectifs sous prétexte de faire place nette à l’IA et à l’automatisation – comme si les robots allaient se mettre à administrer des réunions stressantes et préparer du café raté ! Et il n’y a pas que les géants. Même les jeunes pousses ont pris le chemin de la sortie précipitée, découvrant ainsi que l’innovation ne met pas à l’abri des licenciements.
En regardant cette tendance, on ne peut s’empêcher de s’interroger : les progrès en IA sont-ils vraiment en train d’accélérer l’évolution ou ne font-ils que précipiter l’extinction de certaines professions ? Alors que les entreprises misent sur des outils toujours plus performants, l’avenir de milliers de travailleurs semble aussi incertain qu’un mot de passe oublié. Il serait peut-être temps de changer de disque dur sur le lecteur de l’innovation.
La technologie avance à grands pas, mais aussi à coup de coupes claires.
Parmi les poids lourds touchés, AMD, 23andMe, Chegg et Enphase Energy ont subi des réajustements significatifs de leurs effectifs. On pourrait croire que la tech est en train de jouer un concert de chaises musicales où le but est de ne surtout pas rester assis. Même des entreprises qui avaient le vent en poupe et la tête dans les étoiles, telles que la startup Exosonic, doivent plier bagage après des débuts prometteurs.
Face à ces nouvelles dynamiques, les employés de Meta, Boeing et Samsung tentent de s’accrocher à leurs emplois comme un chat à un rideau. Mais attention, car tout n’est pas si morose. Certaines entreprises, profitant de ces déboires, lorgnent sur de nouveaux talents pour rebondir plus fort. Comme quoi, dans le grand cloud de la tech, tout n’est pas uniquement dépression et cumulonimbus.
À l’heure où sopporteurs en IA et humains doivent coexister dans des bureaux de moins en moins bondés, il est essentiel de faire preuve d’adaptabilité. Qui sait ? Peut-être qu’un jour, on leur demandera d’organiser des sessions de brainstorming avec un chatbot. D’ici là, il faut vraiment espérer que le secteur ne confonde pas ‘innovation’ avec ‘invocation de problèmes’.
Pour conclure, ne nous laissons pas abattre par ces prévisions grisonnantes. Après tout, comme un certain humoriste pourrait le dire : « Après un licenciement, une seule issue possible : faire un tour en Cloud ! »
Source : Techcrunch