Pourquoi Oyo, une startup autrefois valorisée à son apogée à 10 milliards de dollars, se retrouve-t-elle à accepter un investissement qui la valorise aujourd’hui à seulement 3,8 milliards ? Qu’est-ce qui pourrait motiver Ritesh Agarwal, son fondateur, à mettre en jeu 65,1 millions supplémentaires par l’intermédiaire de Redsprig Innovation Partners pour tenter de redresser la barre ?
Le montant significatif de ce nouvel investissement pourrait-il signaler un retour en puissance après plusieurs années tumultueuses depuis 2019 où Oyo a vu sa valeur de marché atteindre son pic ? Avec SoftBank, un des soutiens historiques de la startup, toujours à bord, quelle est la véritable valeur perçue de cette entreprise qui a pourtant été un temps l’une des étoiles montantes du secteur d’hospitalité en Inde ?
Malgré un investissement précédent de 100 millions lors de leur tour de financement de juin, une question persiste : qui se cache réellement derrière Redsprig ? Et Agarwal, avec son prêt colossal de 2 milliards de dollars pris en 2019 pour racheter des actions Oyo, où en est-il aujourd’hui vis-à-vis de ce remboursement ?
Oyo, un géant aux pieds d’argile cherchant à se stabiliser avant une nouvelle tentative d’introduction en bourse ?
Préparer une offre publique initiale pour la troisième fois souligne-t-il une stratégie délibérée ou une tentative désespérée de retrouver la confiance des investisseurs ? Que signifie ce délai pour ces anciennes ambitions de bourse, souvent remises en question, réitérées, puis finalement suspendues ?
Alors qu’Oyo continue de naviguer dans ces eaux tumultueuses, une question se pose : suffit-il d’un investissement pour redonner vie à une étude de cas sur la volatilité et les défis du monde des startups ?
Source : Techcrunch