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Credits image : charlesdeluvio / Unsplash

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Puce pas à me choquer!

« Quand la vie vous donne des citrons, faites-en des puces analogiques. » Les processeurs graphiques (GPUs), ces petits morceaux de silicium qui bourgeonnent au cœur de la révolution de l’intelligence artificielle, ont un sacré défaut d’appétit électrique. À tel point que d’ici 2030, la consommation énergétique des infrastructures IA pourrait bien flamber de 160 %, selon Goldman Sachs. Mais qui a dit que l’avenir devait ressembler à une centrale nucléaire ?

Pas Vishal Sarin, en tout cas ! Après avoir mouillé le maillot dans l’industrie des puces pendant plus de dix ans, ce designer de circuits analogiques et mémoires, a décidé de révolutionner le jeu. Il a fondé Sagence AI, ou plutôt Analog Inference pour les nostalgiques, avec une idée brillante : développer des alternatives aux GPUs aussi efficaces qu’un sorbet en plein désert. Son ambition ? Casser les plafonds de performance, le tout sans vider les poches ni griller les circuits de Mère Nature.

Pour ce faire, Sagence se penche sur une technologie oubliée : les puces analogiques. Contrairement à leurs alter ego numériques souvent verbeux avec leurs uns et zéros, ces puces-là font leur cinéma avec tout un spectre de valeurs et sont plus économes en composants. Pratemps, Sagence les bichonne pour les AI, et il serait dommage de s’en priver !

Les puces analogiques : l’ancien nouveau à la rescousse des data centers en surchauffe.

Bien sûr, même les innovations ont des petits défauts. Le talon d’Achille des puces analogiques réside dans leur précision, souvent aussi aléatoire que l’issue d’une partie de Monopoly. De plus, ces puces requièrent une fabrication tout en finesse et un langage de programmation plus que pointilleux, comme si chaque ligne de code devait être chantée à l’opéra.

Pas de panique, Vishal Sarin voit ses puces analogiques comme un excellent complément aux systèmes numériques existants et non comme leur némésis, prouvant ainsi que l’union fait la force. Avec des projets de commercialisation pour 2025, Sagence avance à grands pas malgré la compétition avec des géants comme Mythic et EnCharge, mais attention à ne pas trébucher sur une carte mère.

Évidemment, révolutionner l’industrie ne se fait pas avec trois bouts de ficelle et un rêve, il faut aussi un solide carnet d’adresses. Sagence a déjà levé 58 millions de dollars et compte à présent élargir son équipe de gadzarts à 75 personnes, tout en croisant les doigts pour que les investisseurs continuent de suivre. Heureusement, les vannes du financement des startups de semi-conducteurs semblent rouvertes en 2023, tel un cadeau de Noël avant l’heure.

Nul besoin d’une boule de cristal pour prédire l’avenir rocailleux du marché des puces. Les sanctions internationales et la concurrence assassine sont autant de picadors pour ces jeunes taureaux que sont les concepteurs de puces IA. Mais si Sagence parvient à prouver que ses puces carbureront à un régime minceur, qui sait, il pourrait bien redonner espoir à l’industrie tout entière. Ou dans le pire des cas, en faire un cas d’école… de puces !

Source : Techcrunch

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