« En ligne, personne ne sait que vous êtes un chien… sauf si vos données sont volées. » Voilà un adage qui prend tout son sens avec cette nouvelle histoire où des hackers ont mis du piment dans l’univers numérique d’Andrew Tate, auto-proclamé misogyne et influenceur de son état.
Imaginez la scène : un cours en ligne fondé par Tate, très suivi par environ 800 000 utilisateurs pleins d’enthousiasme, piraté par un groupe d’hacktivistes. Ces derniers n’ont pas simplement volé des données, mais ont transformé le chat de la plateforme en déversant des émoticônes en tout genre. Du drapeau transgenre à un poing féministe, en passant par une image IA de Tate en mode arc-en-ciel, les hackers n’ont pas lésiné sur l’originalité, voire une touche d’humour.
Quand les données numériques prennent des couleurs arc-en-ciel, les utilisateurs voient rouge.
La manœuvre des hacktivistes ne s’est pas arrêtée là. Ils ont confié leur butin à The Daily Dot, qui a rapidement passé le relais à Have I Been Pwned et DDoSecrets. Ces plateformes se chargent de notifier les victimes de fuites de données et de conserver les datasets pour le bien collectif. Une sorte d’assistance après vol pour les internautes égarés.
Cependant, pendant que les utilisateurs se demandent encore comment ils en sont arrivés là, Andrew Tate est bien loin de leurs préoccupations numériques. Actuellement sous surveillance chez lui en Roumanie, il attend son procès pour des accusations de trafic humain et de viol. Autant dire que c’est une année bien mouvementée pour notre cher influencer.
Alors, que retiendra-t-on de cette histoire ? Peut-être que dans le monde des données numériques, il vaut mieux prévenir que subir sans chat… Et maintenant, si vous cherchez à éviter les hackers, pensez à utiliser des mots de passe originaux. Mais attention : remplacez un « Zero » par un « O », c’est tellement 2010 !
Source : Techcrunch