« Dans l’espace, personne ne vous entend crier… d’excitation! »
Chers explorateurs des confins de l’univers, aujourd’hui, nous avons découvert un petit poupon cosmique, tout juste découvert par les ingénieuses boîtes à images spatiales de la NASA. Imaginez un immense bébé – avec un nom aussi long qu’un faux numéro de téléphone – IRAS 04125+2902 b, découvert grâce à une chance folle alors qu’un nuage cosmique obscur s’est écarté pour révéler cette pépite de jeunesse. Âgé de seulement 3 millions d’années, ce jeune monde fait passer notre vieille Terre, avec ses 4,5 milliards de bougies d’anniversaire, pour un véritable dinosaure.
Capturé par le Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS) de la NASA, IRAS 04125+2902 b est la preuve qu’avec un peu de chance et de technologie, on peut dénicher les plus jeunes des jeunesses cosmiques. La méthode de détection par transit nous a permis de découvrir cet univers en formation, où les planètes jouent encore à cache-cache derrière des disques de débris.
Les jeunes mondes nous rappellent que l’univers a sans doute bien plus d’un tour dans son sac de poussières stellaires.
En fouillant davantage dans l’ardoise céleste, les scientifiques se demandent quelles forces cachées ont causé cette distorsion inhabituelle des anneaux de débris. Un(e) colocataire galactique stile pile bipolaire pourrait être en cause, ou peut-être l’influence gravitationnelle d’un mystérieux voisin. L’intrigue est totale, car les chercheurs n’ont pas encore réussi à démontrer clairement ces hypothèses farfelues.
À quelque 430 années-lumière de notre chère Terre, le petit géant gazeux orbite à proximité de son étoile. Malgré un poids plume atteignant uniquement un tiers de celui de notre cher Jupiter, ce brave petit ballon affiche néanmoins un diamètre digne d’un concours de saucisses géantes. On lui prédit un avenir en forme de super-Terre ou de mini-Neptune – deux des plus fréquentes alternatives planétaires recensées dans notre bonne vieille galaxie.
Ces mini-Neptunes portent bien leur nom, flottant entre la taille de la Terre et celle de Neptune, tandis qu’une super-Terre est une Terre sous stéroïdes, plus grande de 30 à 70%. L’un comme l’autre pourraient bien abriter de l’eau, cet ingrédient si cher à nos vies terriennes.
Alors, IRAS 04125+2902 b, quel destin attend tes cieux étoilés? Pour l’instant, nous te souhaitons de garder ton éclatant secret cosmique encore un peu… avec toi, le ciel est bien le seul à être la limite!
Bien entendu, dans cet univers vertigineux, qui pourrait se douter qu’une planète âgée de quelques millions d’années serait un jour comparée à… un bébé flottant parmi les géantes gazeuses?
Source : Mashable
