« Dans le monde des start-up, être économiquement sage est plus important que d’être un ingénieur génial. » Cette citation aurait pu être inscrite au fronton de l’Internet lorsque Jenny Fielding, spécialiste du capital-risque, a partagé une réflexion qui a secoué la Twittosphère. De nombreux CEO de start-ups ont pleuré en silence en découvrant qu’engager un assistant exécutif à leurs débuts était, apparemment, dérangeant.
Tout a commencé lorsqu’une certaine Fielding a mis le feu aux poudres sur X avec un tweet on ne peut plus sarcastique concernant les fondateurs de start-up qui engagent des assistants exécutifs. Entre tips de gestion et réalités financières peu reluisantes, tout le petit monde entrepreneurial s’est senti visé.
Mais la leçon de Fielding allait bien au-delà de la simple moquerie. Forte de son expérience chez Techstars à guider des sociétés naissantes, elle prône une gestion financière rigoureuse. D’ailleurs, nos chers leaders de start-up doivent se débarrasser de quelques idées reçues héritées des années de financement excessif. Pas besoin de se mettre dans la peau de Steve Jobs tout de suite, concentrez-vous d’abord sur un produit capable de toucher le public.
Les apparences d’un budget ne peuvent pas masquer la réalité mathématique d’un portefeuille trop vite vidé.
Dans ce ballet entrepreneurial, certains titres sont des faux-pas potentiels dès les premiers pas, notamment COO et CFO. Pourquoi s’encombrer de ces rôles quand il s’agit simplement de lancer une idée et aller chercher ses premiers clients ? Parce qu’avoir un co-fondateur de trop, c’est souvent aussi encombrant qu’une valise sans poignée.
Mais parlons-en, du fric ! Les salaires des fondateurs sont scrutés à la loupe et lancer une affaire avec un salaire initial de 300 000 dollars peut rendre les VCs aussi frileux qu’un glacier en hiver. Un salaire « pré-santé financière » raisonnable oscille entre 85 000 et 125 000 dollars annuels. Alors oubliez les caprices de star et concentrez-vous sur l’essentiel : faire fructifier chaque dollar comme un tournesol en plein soleil.
Être le boss, c’est savoir faire la différence entre vivre comme un prince dans la Silicon Valley et serrer la ceinture pour voir son projet éclore. Un salaire modéré aujourd’hui pourrait mener à un empire millénaire demain. En entrepreneurial, il vaut mieux courir d’abord comme un lièvre plutôt que de s’embourber comme une tortue.
Allez, CEO en herbe, et n’oubliez pas que l’argent ne pousse pas sur les arbres, mais il peut fleurir si on l’arrose bien ! Comme diraient les sages du business : mieux vaut être fauché que d’être faux CEO.
Source : Techcrunch