Comme le disait Confucius (ou peut-être mon voisin philosophe du coin) : « La vie, c’est comme pédaler un vélo électrique : pour garder l’équilibre, il faut avancer ». Et c’est exactement ce que font les deux Jonathan de Joco, qui n’ont rien d’ordinaire ! En septembre 2024, nos Jonathan, l’un résidant dans le Rockaways à Queens et l’autre généralement aperçu sur la Tamise à Londres, arpentaient un vaste garage de 15,000 pieds carrés à Hudson Yards, New York, version futuriste d’une start-up de vélos électriques.
Dans ce garage qui autrefois faisait ronronner les moteurs à essence, résonne désormais le bourdonnement discret de deux-roues, quads électriques et stations de recharge. Jonathan Cohen, le New-Yorkais de la paire, voit là l’avenir de Joco, leur startup qui booste la vie des livreurs avec une touche d’électricité — et de camaraderie.
Mais attendez, ce n’est pas qu’une simple boîte à vélos. Imaginez un hotspot où les livreurs peuvent réparer leur engin, changer la batterie, récupérer des fournitures, ou simplement souffler un coup, tels des vaillants rouleurs se réfugiant dans une station-service après avoir conquis les routes agitées de la Grande Pomme.
Joco roule vers le succès en transformant un coup de frein en plein élan.
Avant d’entamer cette folle chevauchée urbaine, Joco s’est pris une contravention de la part du département des Transports de NYC pour des opérations non déclarées. Loin de se laisser démonter – jeu de mots intentionnel – par ce coup de frein réglementaire, les deux Jonathans ont pris cet incident comme une bénédiction déguisée pour pivoter vers la livraison à domicile. Une pause forcée pour mieux repartir, voilà le secret de Joco qui a fini par dominer ce marché à la vitesse de l’éclair.
Avec leur système de partage d’e-bikes, Joco a attiré l’attention de géants comme Grubhub ou Fresh Direct. Et ce n’est pas tout, ils alimentent aussi les plus grands taxi de New York : j’ai nommé « l’e-bike » ! Grâce à des armoires de recharge sécurisées approuvées par les pompiers, Joco redonne au mot « courant » sa signification la plus électrique possible.
Pour les deux compères, pas question de gaspiller du carburant marketing inutilement. Leur stratégie d’expansion s’alimente grâce à la satisfaction des clients, une batterie bien plus durable que le dernier modèle de Segway. Si leurs vélos atteignent une longévité de cinq ans, leur start-up aspire, elle, à rouler pour une éternité !
En buzzant de bouche-à-oreille, les Jonathans ont su garder la roue en mouvement, transformant leur garage de Hudson Yards en centrale dynamique de milliers d’e-bikes attendus par des coursiers à chaque coin de rue. Avec une communauté de coursiers bienheureux — une sorte de peloton urbain coloré — Joco ne fait pas que pédaler, elle danse !
Et qu’espèrent nos héros pour 2025 ? Rien de moins qu’un agrandissement de leur flotte à 10,000 vélos et des stations éparpillées dans tout Brooklyn et Queens. Le secret est de savoir où poser le pied pour ne jamais tomber. Ou mieux, comme le dit si bien l’adage d’un certain cycliste : « L’important n’est pas la chute, mais l’atterrissage… sur un vélo électrique, bien sûr ! »
Source : Techcrunch
