“Il y a deux types de personnes dans le monde : celles qui ont été piratées et celles qui le seront.” Cette maxime prend de l’ampleur, surtout si l’on considère qu’en matière de cybersécurité, les incidents se multiplient et se complexifient.
Un récent sondage révèle que seulement trois entreprises sur cinq possèdent un plan de réponse aux incidents, et à peine un tiers procède régulièrement à des exercices pour en tester l’efficacité. Les conséquences de cette négligence ? Des pertes mondiales estimées à plus de 23 trillions de dollars d’ici 2027 selon le FMI. Ouch, ça fait cher le hacker.
Heureusement pour nous, Amazon Web Services (AWS) a décidé de se retrousser les manches. Ils viennent de lancer AWS Security Incident Response, un service destiné à accélérer la reprise d’activité des entreprises post-attaque. D’après Hart Rossman, VP chez AWS, la solution vise à réduire les casses causées par les piratages, ransomwares, et autres joyeusetés numériques.
AWS pourrait finalement transformer l’incident en « pas si dent » que ça !
Ce nouveau service ambitionne d’être une source unique de vérité, sorte de guru-tech qui vous protégera des inconnus venus du net. Avec des fonctionnalités comme l’automatisation des alertes de sécurité via Amazon GuardDuty et d’autres outils tiers, être serein au bureau n’a jamais été aussi abordable. Et si ça ne suffit pas, il y a toujours la solution de confier le tout à l’équipe dédiée d’AWS, comme l’explique fièrement Rossman.
Cependant, AWS n’est pas seul dans la bataille. Des startups comme FireHydrant ou Incident.io offrent des services similaires. Alors qu’est-ce qui différencie AWS ? Peut-être la commodité pour ceux qui utilisent déjà l’écosystème Amazon ou la possibilité d’intégrer des partenaires extérieurs.
En termes de disponibilité, tout est déjà prêt. AWS Security Incident Response est accessible dès aujourd’hui via leur console de gestion. Avec des clients comme la PGA Tour déjà en ligne, Amazon espère bien croquer une bonne part d’un marché incidentiel promis à une croissance fulgurante.
En fin de compte, quand l’incident frappe à la porte, il vaut mieux être préparé. AWS semble sur le bon chemin pour prouver qu’une bonne réponse vaut bien un millier de cyberarmes. Espérons qu’ils ne mordent pas trop fort… sinon, prévenir vaudra vraiment mieux qu’Amazon guérir !
Source : Techcrunch