« Le succès est souvent l’enfant de l’échec bien géré. » En parlant de succès et d’échecs, dive into the fascinating world of innovative cancer treatments with French entrepreneur Fanny Jaulin, who believes that clinical trial design is like a puzzle missing a few pieces—incomplete.
Malgré une augmentation des cas de cancer, surtout chez les jeunes adultes, la majorité des nouveaux médicaments échouent en phase de test. Jaulin a une vision : un échec en essais cliniques ne signifie pas forcément que le médicament est mauvais, mais plutôt que le design des essais est à revoir. Avec sa startup Orakl Oncology, elle rêve de révolutionner le monde médical.
Orakl profite de l’IA pour bousculer le statu quo, mais ne criez pas trop vite au génie : Jaulin sait qu’elle n’est pas seule sur cette piste. « Si l’IA est le jeu de base, notre force est ailleurs, » précise-t-elle. Orakl fait la part belle à la biologie, créant des synergies là où d’autres peinent à se démarquer. C’est ainsi qu’elle se rapproche de sociétés comme Tempus, qui a fait son entrée en bourse avec brio cette année.
Orakl a pour ambition de remettre les pièces du puzzle à leur place, pour une meilleure guérison des patients.
Orakl joue le rôle de pont entre données et biologie, créant des avatars qui, malgré leur petites tailles, ont l’ambition de sauver de grandes vies. Grâce aux organoïdes, ces mini-versions d’organes, ils simulent des interactions complexes entre traitements et tumeurs. Oui, petits mais costauds !
Parmi ses outils, Orakl propose O-Predict et O-Validate, pour respecter la devise : « un médicament pour chaque patient, et non un patient pour chaque médicament ». Le premier anticipe la réaction des patients à un traitement, le second valide l’efficacité du médicament proposé par les biotechs tournées vers l’IA.
Orakl ne se limite pas au développement d’outils ; elle s’appuie sur un financement prometteur, grâce à un tour de table qui lui a permis d’amasser presque 15 millions d’euros, avec l’aide de fonds tels que Singular et Bpifrance.
L’objectif ultime de Jaulin ne se résume pas à la vente de produits : avec le cancer devenant une maladie chronique, elle aspire à accélérer la découverte de médicaments de précision pour les patients, transformant les murs des essais cliniques en passerelles vers l’espoir. Car comme le dit le proverbe, « un mauvais essai peut quand même vous mener à une bonne fin ». Et c’est là que se situe toute la magie… ou peut-être devrions-nous dire : la chimie !
Source : Techcrunch